Lors de sa dernière rencontre avec les représentants locaux des différents organes de presse tenue lundi dernier, le wali de Souk Ahras a inscrit à l'ordre du jour les réalisations de l'année 2005, annoncé les priorités de l'année en cours et levé certaines équivoques quant aux solutions qui seront apportées pour juguler les difficultés actuelles. M. Tahri a d'emblée dressé un tableau des réalités socioéconomiques de la wilaya, notamment dans les zones enclavées de Terreguett, Aïn Zana, El Kabarit et la région frontalière où les problèmes sont légion. L'AEP, l'une des priorités majeures, a touché, selon le même responsable, 19 zones rurales abritant plus de 30 000 âmes. Pour ce qui est des fuites d'eau dans les zones urbaines, un programme d'envergure a été inscrit pour l'exercice 2006 pour la rénovation du réseau du chef-lieu de la wilaya où a été enregistré un nombre record de défaillances. L'axe, place des Martyrs-Marché couvert est l'exemple type de la politique de replâtrage exercée antérieurement. Pas moins de 30 fuites y ont été signalées. La rénovation du réseau coûtera 150 millions de dinars pour la wilaya. Concernant le raccordement au gaz de ville, la réfection des routes et l'éducation des chiffres lus positivement par le wali ont été avancés lors de cette même rencontre. Ainsi, 8000 foyers ont été raccordés au gaz de ville dans des régions enclavées ou inaccessibles, 14,75% du budget a été alloué à l'éducation, secteur sensible et budgétivore. Lequel secteur a connu des projets ambitieux et une meilleure prise en charge des élèves, notamment pour ce qui est de la santé scolaire. Au moins 30 129 visites médicales ont été effectuées à travers les différents établissements que compte la wilaya. Dans le même ordre d'idées, M. Tahri prévoit une extension pour l'hôpital Ibn Rochd et un avenir meilleur pour la maison de la culture, projet qui remonte à plusieurs années. S'agissant du logement avec ses différentes formules, le premier responsable de la wilaya n'est pas allé de main morte pour fustiger les retards qui ont accompagné la réalisation du projet LSP, reconnaissant par la même occasion la réalisation de certains autres projets dans les délais impartis. Abordant également d'autres sujets d'actualité, à savoir le chômage et la recrudescence des agressions et autres maux sociaux, le wali s'est voulu optimiste sans complaisance aucune pour une société où la démission parentale est avérée et où le rôle de l'école est loin de produire l'effet escompté. Le chômage, dira-t-il, est certes existant « mais les taux méritent révision ».