Dans une déclaration faite le week-end passé devant les représentants des différents organes de la presse écrite, le wali de Souk Ahras a brossé un tableau assez satisfaisant à propos du bilan de l'année écoulée. Selon lui, le raccordement à l'électricité répertorié sur la liste des priorités a ainsi atteint plusieurs hameaux enclavés et plusieurs agglomérations des quartiers de la périphérie touchant 1243 foyers, soit 87 000 habitants. Un taux de raccordement de 95% de la wilaya a été annoncé en perspective pour l'année 2007. Les communes de Dreaâ, M'daourouch et Ragouba ont quant à elles connu un raccordement au gaz au profit de 4950 foyers abritant 34 650 habitants. Les routes qui représentaient naguère une véritable pierre d'achoppement pour le développement local, ont connu la réfection de 270 kilomètres et la réalisation récente de 94 autres pour la même année.Les travaux pour la construction de 1490 logements sociaux et 5800 autres ruraux vont être entamés dans les prochains mois et le programme d'éradication de l'habitat précaire « ne connaîtra pas d'interruption », selon ses mots. Il a été aussi question de critiques de certains comportements négatifs émanant de quelques faux postulants au logement. S'agissant de l'année écoulée, la wilaya a livré 1696 unités dont 370 logements sociaux, 166 LSP et 917 ruraux entre autres. Le relogement de 197 familles a par ailleurs permis aux services compétents de démolir des dizaines de baraques. Un recasement de 290 autres familles est programmé pour l'année en cours. Dans le sillage de cette même politique des logements à l'échelle locale, plusieurs entreprises locales ont été sollicitées depuis peu pour la réalisation de projets entrant dans le même cadre en contrepartie de quelques avantages et facilités dans l'octroi des terrains. Le centre universitaire, un pôle de rayonnement L'emploi est localement perçu comme un signe de bonne santé de l'activité économique ou au contraire sa banqueroute. Des projets générateurs de postes d'emploi dans les secteurs du bâtiment, des services, des routes, du tourisme, de l'éducation « entrent dans cette vision de la chose sociale ». Au moins 15 600 emplois sont prévus pour l'année 2007. Il est à rappeler que l'inspection du travail a annoncé dans son bilan annuel une diminution de 13% du taux de chômage à Souk Ahras. L'autre sujet important qui a été soulevé concerne l'enseignement supérieur, notamment les infrastructures y afférentes. De fait, le centre universitaire de Souk Ahras voulu d'abord embryonnaire en 1998, année de son ouverture, voué ensuite aux tiraillements partisans, retrouve sa vocation de lieu d'épanouissement pédagogique, scientifique et culturel malgré les lacunes qui persistent, notamment dans l'encadrement et la prise en charge des enseignants. L'ouverture d'une faculté de l'agroalimentaire à Taoura et celle des sports à Aïn Seynour confirment les ambitions de Souk Ahras dans le secteur de l'enseignement supérieur. Un projet de 1000 lits et de 4500 places pédagogiques a été lancé pour l'année courante, alors que 1500 places pédagogiques et 1000 autres lits au profit des étudiants ont fait partie des réalisations de l'année 2006. Ces travaux ont généré 3300 postes d'emploi temporaires et permanents. Le centre universitaire va vers l'édification d'un pôle de rayonnement grâce aux moyens mis à la disposition du staff dirigeant et la volonté de rompre avec l'hermétisme et l'hibernation qui l'avaient caractérisé pendant ses premières années.