A Constantine, ils sont 40 candidats à avoir déposé leur dossier à la DRAG, 39 partis et une liste indépendante. Selon Moussa Yeken, à la DRAG, «l'on compte 42 retraits de formulaires par les partis politiques et 20 par les candidats indépendants». Il a ajouté que ces dossiers seront étudiés dans un délai de 10 jours, et tout dossier rejeté peut faire l'objet de recours au niveau de la cour administrative. A Jijel, ce sont 44 listes de partis politiques et indépendants qui ont été déposées dans le délai imparti par loi au niveau des services compétents de la wilaya. Sur ce nombre, on comptera 6 listes d'indépendants sur les 27 qui ont retiré des dossiers de candidatures. Pour ce qui est des partis, il y en a 38 sur les 40 ayant souhaité concourir lors des prochaines joutes électorales. Plus que d'habitude, la confection des listes électorales a connu beaucoup de remous, principalement chez les grands partis comme le FLN, ou encore le RND. A Bordj Bou Arréridj, 39 partis et 7 indépendants étaient au rendez-vous de la clôture du dépôt des candidatures. Des informations recueillies au niveau des QG des formations politiques en présence font apparaître quelques résultats surprenants, à l'image de la candidature en tête de liste du ministre Moussa Benhamadi, pour le FLN, deux ex-sénateurs, Nacer Bouchache, pour le RND, et Sahad Messaoud, pour Ahd 54. Deux députés sortants ont choisi des listes indépendantes, alors qu'ils étaient en 2007 sur la même liste. Cinq membres de l'APW, dont le P/APW, sont en tête de liste : quatre pour des partis politiques et le P/APW qui a préféré mener une liste indépendante. L'autre surprise vient du sport avec la candidature de Djamel Messaoudene, président du CABBA, qui se présente sur la liste du Front pour la bonne gouvernance. Rappelons que 64 retraits de formulaires avaient été effectués. A Mila, ce qu'il y a lieu de retenir, c'est le fait qu'il y a trois femmes têtes de liste et plus de 30% de représentativité féminine. Après moult tractations, les listes des candidats aux législatives du 10 mai prochain sont enfin connues. Si à l'heure qu'il est, il n'y a pas eu de mouvements de contestation majeurs au niveau des états généraux des formations politiques en lice, les militants sont généralement ballottés entre un sentiment de satisfaction et de désillusion. Cependant, le fait notable, pour une ne pas dire inédit, est, sans conteste, la présence en pole position de trois femmes, et une quatrième comme suppléante. 30% de représentativité féminine Une posture jusque-là quasi bannie des mœurs politiques de la région. «Ces dernières, à savoir une avocate, une pharmacienne et une présidente d'association des victimes du terrorisme, conduiront les listes du Rassemblement populaire démocratique (RPD), du Parti de la jeunesse démocratique (PJD) et du Front national de la justice sociale (FNJS)», apprend-on du DRAG. Estimant que la représentativité de la femme est honorable, avec un taux dépassant les 30%, il précise : «Plus de 120 candidates figurent sur les 39 listes définitives déposées, dont une liste indépendante du Parti El Moustakbal que drive un certain Amor Kechoud, pharmacien d'officine.» C'est presque sans surprise que les deux premières loges du RND ont été confiées respectivement à l'actuel député Boudjemaâ Torchi, suivi d'un entrepreneur du nom de Réda Bourouag. Les deux premières places du vieux parti sont revenues dans l'ordre au P/APC de Beni Guecha et non moins mouhafedh, Kamel Boulamaïz et au député Mohamed Belaâtar. L'alliance islamiste (Ennahda, MSP et El Islah) dite Algérie verte, a jeté son dévolu, quant à elle, sur El Hani Bouchache, un ingénieur de formation, et, en seconde et troisième positions, l'ex-ministre du Commerce, El Hachemi Djaâboub, ainsi qu'une femme Djamila Boussaha.