Une fois mise en service, la centrale sera connectée au réseau électrique pour renforcer ses capacités de production. Une centrale hybride (gaz-solaire) de production d'électricité sera réalisée dans la wilaya de Nâama. Une étude du potentiel que recèle la région en matière d'énergie solaire vient d'être lancée afin d'identifier les sites ayant une longue période d'ensoleillement. L'étude évaluera également le potentiel de gazière circulant dans les gazoducs traversant le territoire de la wilaya. Les ressources hydriques disponibles nécessaires à l'exploitation seront aussi évaluées. Inscrite dans le cadre de l'utilisation des énergies renouvelables, la future centrale est censée constituer une source énergétique renouvelable et propre. Une fois mis en service, la centrale sera connectée au réseau électrique pour renforcer ses capacités de production. Plusieurs projets d'approvisionnement en énergie propre ont été initiés dans les régions enclavées. Il s'agit de l'installation de kits solaires et de la construction d'une centrale hybride (gaz-solaire) à Hassi-R'mel, dans la wilaya de Laghouat. Il est à signaler que la société «Mek Energie» s'investit dans le marché naissant des énergies renouvelables. Cap sur les énergies renouvelables Cette entreprise dont le siège est à Alger, est venue en force pour installer définitivement une antenne à Naâma, à l'exemple de la wilaya de Laghouat. «Celle-ci prévoit de fournir des kits solaires destinés à l'électrification des maisons individuelles, villages, hameaux isolés et à l'éclairage public», dira M. Laalmi, responsable de l'agence locale. Il parle d'un panneau solaire 100% algérien réalisé et commercialisé par Edielec. Un panneau présenté lors de son exposition assez fournie en divers gammes de produits. Il ajoute que cette énergie, très utile et inépuisable, servira aussi aux agropastoraux pour le pompage de l'eau, à l'AEP, à l'irrigation et aux abreuvoirs de parcours dans les vastes zones steppiques de la région. Il est à noter que, depuis quelques années, l'Etat encourage vivement les nationaux intéressés à investir dans ce domaine. Or, selon certains, il semblerait que l'Algérie soit encore à la traîne par rapport à d'autres pays du Maghreb.