Le centre des loisirs scientifiques, relevant de la tutelle de la jeunesse et sports, a abrité mercredi dernier, en présence d'une conseillère du ministre de la Jeunesse et des Sports, une conférence portant sur la stratégie de prise en charge des jeunes filles fréquentant les institutions locales de ce département. La rencontre, à laquelle ont assisté des associations féminines, a porté sur un débat sur les attentes, les ambitions et les difficultés auxquelles sont confrontées les jeunes filles. De ce large débat, des suggestions ont été émises en vue d'aplanir les problèmes inhérents à l'insertion de la jeune fille dans la vie sociale et active. Il en est ressorti des interventions des unes et des autres, l'inexistence de lieux de rencontres des associations féminines, l'absence de coordination entre celles-ci et les institutions sportives chargées de la prise en charge de leurs doléances. L'accent a particulièrement été mis sur le chômage et le manque de débouchés pour les jeunes filles diplômées universitaires et au blocage dû à des facteurs socioculturels dressés par certains parents refusant à leurs filles la fréquentation des établissements mixtes. La représentante du club « Tatalouaate », présidé par l'ancien ministre Rabia Mechernène, a incité ses consœurs à s'organiser et à faire preuve de dynamisme en occupant l'espace et à ne rien céder lorsqu'il s'agit de défendre des droits, au même titre que les hommes. Intervenant dans le même sens, la conseillère du ministère a exhorté les jeunes filles à investir le terrain par une présence assidue des institutions de la jeunesse et des sports qui, d'un avis partagé, ont mis à leur service tous les moyens (didactique, pédagogique, informatique etc.) La représentante du ministre a informé les associations féminines sur la décision prise récemment par le ministre de la jeunesse et des sports de ne plus délivrer de diplômes pour les jeunes qui fréquentent les établissements sportifs. Privilège, ajoutera-t-elle, réservé par les centres de formation professionnelle. Dans l'après midi, 3 ateliers de travail ont été créés. Le premier est intitulé « insertion psychosociale de la jeune fille dans la société en général ». Le second est relatif à « l'éducation civique et citoyenneté » et le dernier concerne la « stratégie du secteur pour la prise en charge de la jeune fille ».