Ces vestiges souffrent d'un manque fragrant de valorisation et de protection contre les agressions de toutes sortes. Deux monuments historiques du Vieux-Ténès (ancienne ville) se détériorent et risquent de tomber en ruine. Il s'agit de la mosquée millénaire de Sidi Bouamaïza et de l'édifice Bab El Bahr (porte donnant sur la mer). Ces vestiges, parmi les plus marquants de ce site classé, souffrent visiblement d'un manque fragrant de valorisation et de protection contre les agressions de toutes sortes. On se rappelle que le mur de soutènement de ladite mosquée s'était écroulé en avril 2011, entraînant un glissement de terrain qui menace toujours ce monument, considéré pourtant comme l'un des plus anciens du Maghreb. L'affaissement du sol représente aussi une menace permanente pour les habitations situées en contrebas de la mosquée. Les habitants réclament toujours une prise en charge effective de ce problème. Ils demandent notamment un plan d'intervention globale pour protéger tout le Vieux-Ténès (l'équivalent de la Casbah d'Alger) et ses occupants. Le danger guette aussi Bab El Bahr, construit au Xe siècle pour protéger la cité contre les attaques de l'ennemi. Ce monument est en effet exposé aux dégradations continues, déjà très visibles sur la structure. Outre l'effritement des matériaux, ce site est à l'abandon total et sert parfois de dépotoir d'ordures ! Là aussi, les Ténésiens lancent un appel urgent aux autorités pour sauver un pan de l'histoire de la ville côtière.