La commune de Marsat El-Hadjadj (daïra de Bethioua) a pris l'initiative de règlementer la profession de photographes ambulants. C'est ainsi qu'à l'occasion de la saison estivale, l'autorisation d'exercer sur les plages et les endroits touristiques a été soumise à la présentation de la «carte d'artisan». «Une juste application de la réglementation», a indiqué M. Belaidouni, directeur de la Chambre de l'Artisanat et des Métiers d'Oran (CAM). «Cette activité est pourtant prévue par le Décret présidentiel N° 07-339 du 31-10-2003, mais dont l'application est toujours demeurée en suspens», poursuit-il. Notre interlocuteur souligne qu'à l'instar d'autres activités ambulantes, cette profession, soumise à l'inscription au registre de l'artisanat, est exercée dans l'informel, causant un préjudice financier certain pour les artisans régulièrement inscrits. Il faut signaler que ces photographes ambulants sont présents dans la plupart des lieux touristiques, administrations, places publiques (Front de mer, place Emir Abdelkader, etc.) et même dans certains édifices publics à l'instar du service des mariages de l'hôtel de ville. Un lieu de prédilection pour ces photographes qui n'hésitent pas à imposer aux futurs époux des photos immortalisant leur union pour un prix souvent excessif et cela, sans aucun justificatif. Aussi, l'exemple de la commune côtière de Marsat El-Hadjadj devrait être suivi par les autres communes, suggère notre interlocuteur.