Des riverains dénoncent l'implantation d'une décharge sauvage sur la berge ouest de l'oued Saïoud, à Chekfa. En effet, comme nous l'avons constaté sur place, les immondices sont couvertes par des amas de terre pour atténuer les odeurs nauséabondes qui causent des désagréments aux agriculteurs et éleveurs des alentours. Les détritus, une fois brûlés, dégagent une fumée irrespirable alors que la route, dite des Italiens est devenue, à certains endroits proches de la décharge sauvage, non carrossable. Cette route, faut-il le rappeler, a été ouverte par une entreprise italienne pour les besoins du chantier du port de Djendjen. Au lieu de servir de route de contournement comme espéré par les habitants de la région, elle accueille sur toute une longueur longeant l'oued Saïoud, les dépôts d'indélicates personnes qui ne sont guère inquiétées.