Les greffiers et les corps communs du secteur de la justice vont observer une grève de trois jours à partir de dimanche 17 juin en solidarité avec les greffiers en grève de la faim. La Fédération nationale du secteur de la justice (FNSJ) affiliée au Snapap, a appelé, dans un communiqué qu'elle a rendu public, les greffiers et les corps communs à observer une grève de trois jours dimanche, lundi et mardi afin de «dénoncer la politique de la terreur qu'exerce le ministère de la Justice et exprimer leur solidarité avec les greffiers grévistes de la faim et ceux suspendus de leurs fonctions pour avoir revendiqué des droits de ce corps de la Fonction publique». Le syndicat n'a pas manqué de rappeler une nouvelle fois la «détermination» des syndicalistes du Snapap à «forcer l'impasse et engager un dialogue avec la tutelle» afin d'«éviter le pire». L'état de santé des greffiers qui entament leur sixième semaine de grève de la faim ne cesse de se dégrader sous le mutisme total de la tutelle. Le ministère de la Justice n'ayant toujours pas apporté de réponse aux revendications de ces greffiers alors même qu'ils sont en danger de mort. En somme, les greffiers réclament l'amélioration de leur situation socioprofessionnelle. L'inexistence d'un plan de gestion de carrière, la dépendance au parquet général et non au greffier en chef en matière d'attribution des tâches et la non-indemnisation pour les heures supplémentaires et les permanences sont autant de points dénoncés par cette catégorie de travailleurs du secteur de la Justice.