Lors d'une conférence de presse tenue, jeudi, au siège de la société de distribution de l'électricité et du gaz de l'Est (SDE), les cadres locaux de cette entreprise ont passé en revue les réalisations de l'exercice écoulé tout en présentant les perspectives de l'année en cours, dite prometteuse en matière de qualité des services. Le cadre chargé de la communication a, d'emblée, mis l'accent sur l'évolution qu'a connue l'opération de raccordement des foyers au gaz et à l'électricité. Elles sont déjà 18 sur les 26 communes à être servies en gaz, avec un taux de 57% sur l'ensemble du territoire de la wilaya. Les 80% de la population seront touchés par l'opération à la fin du quinquennat en cours. S'agissant de l'électricité, le taux de 98% sera atteint à la même échéance. S. Kaârar, la directrice a rappelé, en réponses aux questions des correspondants de presse, que la SDE veille à l'application des programmes nationaux et à l'élargissement des deux réseaux aux communes les plus éloignées de la wilaya. Ceci dit, l'entreprise est confrontée à des difficultés de taille tant au niveau local que national. L'agression des ouvrages est un phénomène fort contraignant où les frais supplémentaires sont de 391 593,69 DA. Bâtisses érigées sur des espaces exposés aux risques d'électrocution, pylônes utilisés comme support à des constructions privées, non- respect des normes de sécurité lors des travaux effectués par certaines entreprises, ouvrages saccagés…, sont autant de dépassements relevées par la SDE. Le préjudice occasionné à l'entreprise lors des différentes opérations de déplacement des ouvrages, a été, pour l'année 2011, de 57 420 000 DA. La fraude est l'autre phénomène négatif présenté en chiffres par les conférenciers. Ils sont 64 abonnés à recourir à des moyens illégaux pour consommer l'énergie électrique. Vingt cas ont été traités par la justice qui a tranché en faveur de la partie plaignante. Concernant les mauvais payeurs, il a été enregistré, en 2011, une hausse de 15% de créances par rapport à 2011, soit un préjudice qui équivaut à 45% de la masse salariale. «C'est par un travail de sensibilisation et de coordination avec toutes les parties concernées que nous comptons remédier à ces phénomènes», a conclu la directrice de la SDE.