Pour une amélioration du statut économique des petits agriculteurs et sous l'impulsion des potentialités de la société civile, les P/APC des communes de Ain Sefra, Tiout, Sfissifa, Moghrar, Djeniene Bourezg et Asla, en commun accord, sont venus en force pour se réunir afin de soumettre aux membres concernés de l'exécutif, le projet de construction d'un marché de gros, destiné à la commercialisation des fruits et légumes, notamment les produits locaux de la région. Pour justifier cette nécessité, ces élus, soutenus par le président de la Chambre de l'Agriculture, ont mis en exergue le sort des agriculteurs qui, en ordre dispersé, sont durement affectés. Ils rencontrent très souvent des difficultés pour écouler la totalité de leurs produits ou de trouver des acquéreurs au prix de gros. Cette mévente, disent les P/APC, les oblige, malgré leur bonne volonté, à freiner l'élan de leur activité agricole. D'où, ajoutent-ils, l'importance et la nécessité d'un espace commercial destiné à revitaliser les populations rurales, en regroupant en ce lieu la totalité de la production de la région, de créer l'émulation, d'animer la concurrence et, d'autre part, soutenir la dynamique de développement lancée par le FNRDA. Un projet d'avenir à inscrire, disent-ils, dans le programme complémentaire des Hauts Plateaux, en faveur du monde rural et qui, clament les P/APC, réduira quelque peu l'incidence de la pauvreté en milieu rural. L'importance de ce projet, localisé de préférence à Ain Sefra, ont-ils conclu, intégrera, en vue d'assurer une indépendance alimentaire, des structures de conservation et de conditionnement des produits de l'agriculture et de l'élevage. Clairement formulé par un débat parfois houleux, ce projet fera incessamment l'objet d'une étude socio économique, car, dira le DSA, toute intervention doit être bien étudiée et équilibrée pour éviter toute retombée négative.