La lutte contre le crime organisé est plus que jamais mise à rude épreuve, eu égard aux proportions alarmantes que prend ce dernier. En moins de quinze jours, quatre événements sont venus ébranlés la région de Bordj Bou Arréridj. D'abord, les deux jeunes femmes retrouvées ligotées et calcinées sur la RN 45 reliant Bordj Bou Arréridj à M'sila, puis l'enfant de 15 ans découvert, 48 heures après, mort par strangulation, à proximité d'une ferme située à quelques encablures de Aïn Tassera, par des bambins venus fêter la tradition du printemps. Il aurait subi des sévices sexuels, selon une source confidentielle. Avant-hier, c'était le tour d'un quinquagénaire, originaire de Khellil qui a été retrouvé assassiné d'une balle dans la tête dans la localité de Lehchaïchia à proximité de l'aéroport de Aïn Arnat ,48 heures après sa disparition. Le véhicule de la victime d'où elle a été enlevée n'a subi aucune effraction ni fait l'objet de vol, apprend-on de sources sûres. La victime a été inhumée hier dans son village natal Khellil. Par ailleurs, une jeune fille de 22 ans a mis fin à ses jours. La gendarmerie d'Ouled Braham dans la daïra de Ras El Oued a ouvert une enquête pour élucider les circonstances de ce drame. Si la thèse de la mort s'avère un suicide, il s'ajoutera à la longue liste de ce phénomène qui frappe de plein fouet les hautes plaines sétifiennes et bordjiennes d'où la nécessité d'une étude sérieuse et éventuellement une prise en charge efficiente des maux qui rongent cette frange fragile de notre société.