Une quarantaine de jeunes diplômés de l'Institut national des hydrocarbures (INH) de Boumerdès se sont rassemblés, hier, devant le siège de Sonatrach à Hydra (hauteurs d'Alger). Venus de plusieurs wilayas du pays, les contestataires, des diplômés de l'INH ces 4 dernières années et au chômage depuis, ont décidé de protester devant la direction de tutelle. Ils réclament leur intégration sur le circuit de l'emploi, puisque, par tradition, les promus de l'INH sont embauchés par les différentes filiales de Sonatrach. «Nous avons trimé des années et des années. Nous avons veillé des nuits à réviser. Nous sommes sortis avec des diplômes amplement mérités. Aujourd'hui, au lieu de nous recruter dans les postes adéquats à nos profils, Sonatrach préfère embaucher les fils et les filles d'un tel ou un tel. Donc, nous nous retrouvons au chômage. Ce n'est pas juste. Nous demandons uniquement notre droit», affirme Kader, un diplômé de l'INH, qui a participé au sit-in. Une délégation des diplômés de l'INH avait été reçue par un cadre de Sonatrach antérieurement. «Depuis cette rencontre, nous n'avons reçu aucune nouvelle. Ils nous ont formulé des promesses jamais tenues à ce jour. Veulent-ils nous décourager ?», s'interroge notre interlocuteur. A la même période, des diplômés de l'Institut national du pétrole avaient également protesté pour dénoncer les modalités de recrutement. Ils avaient rejeté la méthode et l'opacité qui entouraient les concours d'embauche. «Il est à souligner que les deux instituts, des hydrocarbures et celui du pétrole, dispensent un enseignement de qualité», nous indiquent des vétérans.