Bureaucratie à l'état civil de Tizi Ouzou Le service d'état civil de la commune de Tizi Ouzou fonctionne-t-il en-dehors des lois de la République algérienne ? Il semble que oui, sinon comment interpréter le fait que ce soit la seule commune où on demande à un citoyen de ramener un certificat de nationalité pour obtenir le fameux acte de naissance S12 ? C'est ce qui est arrivé à un citoyen, né à Tizi Ouzou et résidant à Alger, qui voulait se faire délivrer le fameux document demandé pour le passeport. Sa femme, née à Alger, l'a obtenu normalement, par simple demande, mais lui doit se soumettre aux desiderata d'agents zélés. Par ailleurs, dans le même service, quand vous demandez un acte de naissance N° 12, vous découvrez que vous êtes célibataire, même si dans la vie vous êtes peut-être grand-père. C'est la seule commune, semble-t-il, où on ne porte jamais la mention marié, en marge des actes n°12. Alors, y a-t-il des lois différentes pour «la République» de l'état civil de la commune de Tizi Ouzou, ou faut-il avoir les nerfs solides pour aller se faire délivrer un document ?
Les imprimés de l'extrait de naissance se font rares
Les citoyens qui se sont déplacés ces derniers jours aux services de l'état civil pour retirer l'extrait de naissance n°12 «original», un document nécessaire pour la constitution de plusieurs dossiers administratifs, sont revenus bredouilles. Cette situation pénalise lourdement les citoyens qui sont contraints de présenter cette pièce indispensable dans la constitution des dossiers administratifs. A l'origine de cette pénurie, la forte demande sur ce document indispensable pour n'importe quel dossier administratif. La vraie cause de cette pénurie est que la seule imprimerie au niveau national située dans la wilaya de Blida pour la fabrication des imprimés d'extrait de naissance n°12 est submergée par les demandes des collectivités locales de tout le pays durant cette période qui précède les élections locales annoncées pour novembre prochain.
463 morts et 6500 blessés dans des accidents de la route
Une véritable hécatombe a été enregistrée à travers les routes du pays au mois d'août dernier, où pas moins de 463 personnes des deux sexes et tout âge confondu ont trouvé la mort à l'issue de 3447 accidents constatés, relève un sinistre bilan, rendu public hier par le commandement de la gendarmerie nationale. Ces accidents ont fait également près de 6500 blessés de différents degrés de gravité. Dramatique est le bilan, surtout quand on sait qu'il représente une moyenne de 14 décès et 209 blessés par jour. Et si le nombre des morts a enregistré un baisse de près de 5% par rapport à la même période de l'année 2011, il n'en reste pas moins qu'une augmentation sensible de près de 25% des blessés tout autant que les accidents avec une hausse de près de 22% a été enregistré par le même corps constitué, analyse le même document de la gendarmerie. Quant aux causes ayant engendré ce chiffre macabre de décès, l'augmentation est alarmante. Ainsi, l'excès de vitesse occupe la première raison, avec près de 95,45% de plus par rapport à août 2011, tout autant pour les dépassements dangereux et le non-respect des distances de sécurité, avec respectivement +71,80% et +55,80%. Ce qui explique le nombre important de près de 17 000 retraits de permis de conduire durant ce mois.
En parallèle à la Journée mondiale de l'habitat, se tiendra à Ouargla le Salon national de l'immobilier et de l'habitat. Cette initative de la Société RH Communication, qui s'étalera du 1er au 5 octobre prochain, aura pour objectif de créer un espace purement professionnel où se rencontreront les experts de ce secteur à travers une exposition, où le présent et le futur seront de la partie. Une Journée professionnelle aura lieu le 2 octobre.