Les autorités locales de la daïra de Frenda et le directeur général de l'EPIC «PRO-TIA» ont procédé, hier matin, à l'ouverture d'une décharge contrôlée dans la commune d'Aïn Hedid, 75 km à l'ouest du chef-lieu de wilaya de Tiaret. Cette infrastructure, qui a coûté 250 millions de dinars, a été transférée et réceptionnée depuis 2009, mais sa mise en fonction a été gelée, donc beaucoup retardée. Elle prendra en charge les déchets ménagers de deux autres communes (Frenda et Takhmaret) outre Aïn Hedid. S'étendant sur une superficie de 15 000 m2, la décharge a une capacité théorique de 90 m3 avec un casier et est équipée seulement d'un chargeur et d'un bull.Selon le DG, Ouali Rezki, la décharge dispose d'un minimum d'équipements pour son exploitation mais devrait accroître ses capacités si d'autres équipements venaient à être acquis puisqu'elle ne dispose pour l'instant ni de station de lavage ni de pont de pesée encore moins d'une chaîne de tri. L'objectif est d'éradiquer les décharges sauvages de cette région puisque 20 à 30 tonnes de déchets seront réceptionnées. Elle emploiera 12 personnes au départ.Le coût de la tonne de déchet est facturé aux collectivités locales à 300 dinars. Un forfait plutôt qui risque de déséquilibrer la balance financière de l'EPIC si d'autres mesures en amont ne sont pas prises. Pour rappel, l'EPIC «PRO-TIA» dispose jusque-là de trois centres d'enfouissements techniques alors que d'autres sont programmés pour être réalisés incessamment.