Lors de la rencontre des walis de l'Est avec le ministre de l'Intérieur, tenue le 2 octobre dernier, le wali de Constantine a fait ce constat que 45 % des assiettes foncières sont inexploitées. Sur l'ensemble des zones industrielles et d'activité, 55% seulement des assiettes attribuées ont vu la réalisation de projets d'investissement. Le reste du patrimoine foncier est un lot de terrains vagues, en dépit des aménagements réalisés dans les principaux sites, et des facilitations accordées pour l'obtention de crédits bancaires. Le wali de Constantine a saisi l'occasion pour demander au ministère de tutelle d'accorder le pouvoir aux responsables de l'exécutif pour restituer ces assiettes à ceux qui ont réellement l'intention d'investir. Il faut dire qu'en dépit du discours tenu par les autorités du pays, peu de choses ont été réellement concrétisées. Il faut faire le tour de certaines zones d'activité, notamment à Zighoud Youcef et Ibn Ziad, pour s'en apercevoir, car la plupart de ces sites manquent des plus simples commodités, notamment en matière de raccordement aux réseaux de gaz et d'électricité et d'alimentation en eau potable. Dans d'autres zones, notamment à Constantine, des pseudo-investisseurs en ont profité pour construire des salles des fêtes et autres restaurants. Pour l'histoire, un observatoire de l'investissement, regroupant plusieurs secteurs, avait été déjà installé en 2006 pour engager des réflexions et des études afin de trouver une issue à cette problématique. Depuis, on n'en a plus entendu parler.