Une importante cache d'armes a été découverte, samedi dernier, par les unités de l'ANP, dans la commune Tarik Ibn Ziad, située à Aïn Defla, a t-on appris de source sécuritaire. Il s'agit d'un arsenal de guerre, dissimulé par des terroristes dans des casemates situées dans une forêt non loin de la ville Tarik Ibn Ziad. Pour nos interlocuteurs, c'est l'une des plus importantes prises d'armes par les forces de sécurité, depuis celle de 2003, à In Salah, lorsque les unités de l'ANP ont bombardé une colonne du GSPC qui convoyait de l'armement lourd (du sud vers le nord du pays). A l'époque, des sources sécuritaires avaient annoncé la neutralisation d'un convoyage d'armes lourdes et de moyens de communication modernes à destination du quartier général du GSPC, situé dans la région de Sidi Ali Bounab, en Kabylie. Visiblement, une partie de cet armement a pu échapper au filet des forces de sécurité, pour être caché à Aïn Defla, où le GSPC avait fait alliance avec les résidus de katibat El Ahoual, dirigée par un certain Souhane, et dont le fief est à Aïn Defla. Ainsi, l'offensive menée par les forces de sécurité, samedi dernier, a permis, selon nos sources, la récupération d'une quantité importante de munitions, de kalachnikovs, de pistolets automatiques et de fusils de chasse, de plus d'une trentaine de roquettes neuves, de plus d'une centaine de détonateurs pour engins explosifs, d'une centaine de bombes artisanales, de centaines de kilos de médicaments et d'une quantité considérable de câbles électriques. Nos sources ont affirmé que cette opération est liée à celle qui a permis la neutralisation de deux terroristes armés de kalachnikovs et de grenades, il y a une semaine, à Boukadir, dans la wilaya de Chlef, et n'ont pas exclu que d'autres caches similaires soient repérées dans d'autres régions limitrophes. L'énigme reste, néanmoins, la récupération des câbles électriques. Nos interlocuteurs n'ont pas écarté un lien possible entre les terroristes et les voleurs de ces produits prisés sur le marché des exportations des déchets ferreux et non ferreux. Les enquêteurs s'intéressent au réseau arrêté, il y a quelques mois, à Tipaza et à Saïda, et qui aurait des ramifications dans plusieurs régions du pays, notamment à Chlef.