Nass Bladi est une nouvelle revue qui vient de voir le jour. Une publication qui veut se distinguer et avoir sa place aussi rapidement que possible dans les kiosques. Nass Bladi est un magazine people au ton impertinent et humoristique, mais jamais obscène. Il livre les derniers potins et les infos inédites concernant les stars et les hommes politiques sans complaisance. C'est un regard critique, parfois décalé, sur ce qui se fait de bon ou de mauvais au cinéma, en musique ou en mode. Ahmed Toumiat, directeur de la publication, a écrit dans son éditorial : « L'idée était séduisante. Sans plus. Le projet, tout autrement au vu des différentes contraintes objectives et subjectives qui se profilaient à l'horizon. Il fallait réaliser un véritable travail d'Hercule, dissiper les zones d'ombre, convaincre les uns et les autres de la faisabilité de la chose et prier Dieu pour que cela aboutisse ». Le numéro 1 est alléchant. Le lecteur ira à la rencontre des célébrités « comme il ne les avez jamais vues ». Plusieurs stars du gotha politique ou économique ont été épinglées. Une pensée pour Amar Ezzahi, le chanteur populaire qui continue de vivre calfeutré dans son univers. On y raconte la saga d'Issad Rebrab, le businessman qui monte. La publication a fait une halte sur les hauteurs de Laâlam, une région sinistrée où la terre a tremblé récemment. La mère de cheb Hasni se confie : « A entendre les gens, nous vivons dans l'opulence, mais vous voyez, nous n'avons rien pu acheter de nouveau depuis la mort de Hasni ». Loin des clameurs des stades, l'Usmiste Dziri Bilal tente un dribble : « En matière de chanson, j'hésite entre Amar Ezzahi et El Hachemi Guerrouabi ». Nass Bladi va ainsi à la rencontre des gens dans leur quotidien. Des citoyens simples mais aussi des stars, côté cour, côté jardin. Le prix de ce bimensuel a été fixé à 100 DA.