Les habitants de la région qui s'approvisionnent à partir de fontaines publiques à dos d'âne, ou achètent l'eau douteuse des citernes, auront bientôt un réseau d'AEP. La région de Babors, située à plus de 55 km au nord-est du chef-lieu de la wilaya, a le plus souffert des affres du terrorisme durant la décennie noire. Freinée durant plus de 20 ans à cause des exactions terroristes, la réalisation du fameux projet «Eau Blanche», censé étancher la soif des citoyens, est désormais d'actualité. En effet, le wali de Sétif vient de donner le feu vert pour entamer les travaux de ce projet. Lequel va alimenter plus de 25 000 habitants en eau potable et de façon continue, répartie entre les communes de Babour et Serdj El Ghoul. Une enveloppe de 270 millions de dinars a été débloquée pour la réalisation de ce projet pour un délai de 15 mois. La relance du projet a fait le bonheur des habitants des différents villages et mechtas des deux communes précitées. Ces derniers n'ont pas caché leur soulagement et satisfaction et ont déclaré que ce projet tombe à point nommé. Ils étaient confrontés à un sérieux problème d'accès à l'eau potable, et souvent contraints de s'approvisionner des fontaines à dos d'ânes ou sur des charrettes. Ou de se rabattre sur les citernes pour des prix excessifs. La réalisation d'une telle opération est attendue avec impatience par la population de Babors, qui renoue avec le développement.