La compagnie irlandaise Petroceltic a annoncé, hier, avoir reçu l'approbation des autorités pour le développement du gisement gazier de Aïn Tsila sur le périmètre d'Isarène, dans le bassin d'Illizi. Cette information a été confirmée par une source du secteur. Petroceltic précise que les autorités compétentes ont donné leur accord pour le plan de développement du champ de gaz à condensat de Aïn Tsila, situé dans le bassin d'Illizi. Cet accord fait suite à la déclaration de commercialité faite au mois d'août dernier après un accord avec Sonatrach. Cette approbation, qui est faite par l'agence Alnaft, était nécessaire pour démarrer le développement du projet gazier. Le permis a une validité de 30 ans, selon l'accord. Le plan de développement approuvé prévoit la production d'environ 60 milliards de mètres cubes de gaz naturel, de 67 millions de barils de condensat et de 108 millions de barils de gaz pétrole liquéfié. L'entrée en production est prévue pour le troisième trimestre 2017 à partir de 18 puits, et une usine de traitement de gaz sera réalisée. La production de gaz naturel sera d'environ 10 millions de mètres cubes par jour, soit environ 3,5 milliards de mètres cubes par an. Le projet nécessitera, à long terme, le forage de 108 puits pour maintenir le niveau de production durant 14 ans. Les travaux pour la réalisation des installations de production devraient débuter en 2014, selon les premières estimations faites par les associés lors de l'accord sur la commercialité. Les investissements nécessaires devraient être d'environ 1,7 milliard de dollars.Dans ce projet, Petroceltic est l'opérateur avec 56,625%, Sonatrach détient 25% et la compagnie italienne Enel 18,375%. L'entrée en production de ce gisement va renforcer le niveau de la production nationale de gaz naturel dès 2017. Plusieurs gisements gaziers devraient aussi entrer en production durant cette période, notamment les champs gaziers du Sud-Ouest.