Messi is joke !» (Messi est une blague). Qui mieux que l'international anglais, Whyne Rooney, pour qualifier le football que pratique depuis quelques années, mais surtout durant cette année 2012, Lionel Messi ! Le petit génie argentin, qui a tout juste 25 printemps, aura été la plus grande attraction de la planète football. Le monde entier attendait la fin du monde promise par les Mayas, au 21 décembre 2012. Il n'en fut rien. Messi, lui, s'est promis de signer la fin d'un mythe du foot que représente, depuis 1972, l'Allemand Gerd Muller avec ses 85 buts en une année civile. Et le lutin du FC Barcelone l'a fait. Admirablement. En cette fin d'année 2012, Messi affiche 91 buts à son compteur, soit six unités de plus que le «Torpédo» Muller qui n'a d'ailleurs pas manqué de saluer un «joueur d'exception». La légende brésilienne Pelé, qui ne supporte pas la comparaison avec son petit voisin du Sud, a été lui aussi débordé par le virevoltant attaquant du Barçà en lui laissant un goût amer de ses 75 buts inscrits en une année. Au passage, Léo a pulvérisé le record de son rival du Real Ronaldo, en inscrivant la bagatelle de 50 buts en une seule saison en Liga, et même en Europe. Un autre Soulier d'or qui lui va comme... un gant. La presse sportive du monde entier a épuisé son répertoire de superlatifs pour qualifier un footballeur hors normes qui affole les statistiques chaque semaine. Et cette année finissante de 2012 aura été tout simplement incroyable pour Messi, qui a repoussé les limites de ce qu'on pouvait attendre d'un footballeur. Il marque 5 buts dans un seul match en Ligue des champions contre les Allemands de Leverkusen, comme aucun autre joueur ne l'a jamais fait avant lui. Il bat très largement le record du meilleur buteur de l'histoire du Barçà avec 283 buts, reléguant celui de César Rodriguez (232 buts) à un vague souvenir. Il a aussi battu le record du nombre de buts marqués en une seule saison en Ligue de champions avec 14 unités. C'est dire que pour le football, l'année 2012 a été une longue série d'exploits aussi extraordinaires les uns que les autres pour la «puce» (Pulga) argentine qui a mordu tous les adversaires du Barçà, mais aussi ceux de l'Albiceleste, avec laquelle il a gagné du galon au point d'hériter du brassard de capitaine. Les «footeux» du monde n'ont eu d'yeux que pour ce joueur venu d'ailleurs, qui a émerveillé coéquipiers et adversaires. Même l'autre géant madrilène, Cristiano Ronaldo, a fini par agiter le drapeau blanc face à un rival «injouable» qui se joue du ballon comme en playstation. Cet incroyable succès de Messi, dans les arènes du foot, n'a pas laissé insensible le monde parallèle de la politique et des médias. Ce jeune, d'à peine 1m 69, a été élu homme de l'année par le célèbre magazine américain Times, qui a fait, en 2012, une entorse à ses choix éditoriaux pour couronner un joueur d'exception dans sa très prisée couverture. Et Lionel Andrès Messi va sans doute boucler cette année avec une boucle en or. Le ballon en vermeille, qui fait tourner la tête à tous les footballeurs, a toutes les chances de tomber dans les bras de Léo pour la quatrième fois d'affilée. Un autre record ! Décidément…