Le centre-ville de la commune de Naciria présente une image des plus désolantes. La plupart des axes routiers et rues de ce pôle urbain sont dans un état de dégradation avancé. C'est le cas de la route menant vers le lycée devenu impraticable deux ans après son revêtement qui a coûté 5 millions de DA. Mais d'aucuns auront remarqué que les travaux n'ont pas été effectués dans les normes. «C'est du bricolage. L'entreprise n'a réalisé ni les fossés ni le réseau d'évacuation des eaux pluviales, c'est ce qui a d'ailleurs accéléré la dégradation de la voie», soutient un citoyen. L'autre axe se trouvant dans le même état est celui reliant l'ancien marché à la gare ferroviaire. Les habitants de la localité trouvent d'énormes difficultés à y circuler, notamment en temps de pluie, à cause de la boue. Même décor sur l'axe desservant le site des chalets, dont la détérioration est aggravée par les va-et-vient des camions de gros tonnage acheminant des matériaux de construction pour le projet des 187 logements de réhabilitation de l'habitat précaire (RHP), lancé dans la périphérie. Les citoyens de la ville espèrent que l'aménagement des routes dégradées soit inscrit parmi les priorités de la nouvelle Assemblée, dont l'éxécutif n'a malheureusement pas été installé en raison de l'entêtement des uns et des exigences démesurées des autres.