Les contractuels de l'EPH de M'Chedallah persistent. Une seule revendication est au menu : la régularisation dans leurs postes respectifs et le payement de leurs arriérés de salaires suspendus depuis le mois d'août dernier. De son côté, la direction de la santé publique de la wilaya de Bouira rasure. Jeudi dernier, le directeur de la santé publique (DSP) de la wilaya de Bouira, Chabane Sidhoum a provoqué un point de presse pour mettre au clair cette affaire et également clarifier la situation de ces 98 travailleurs de l'Etablissement en question. D'emblée, Sidhoum annonce : «Je rassure les grévistes que leurs situation sera réglée. Le dossier est pris en charge et toutes les démarches nécessaires en vu de régler ce problème sont effectuées. Nous sommes en contact permanent avec le ministre de la tutelle afin de trouver une solution dans le but de régulariser l'ensemble des contractuels de cet établissement», dira t-il. Le conférencier qui a reconnu que ces travailleurs ont été recrutés en 2008 par la direction de l'EPH dans le besoin confirme que le nombre des postes budgétaires dont dispose actuellement le secteur et de 28 postes. Néanmoins, il a tenu à rassurer que la procédure de régularisation de l'ensemble des contractuels est sur la bonne voie. «Même leurs arriérés de salaires suspendus depuis le mois d'août de l'année dernière seront versés. Je suis optimiste à ce que ce dossier soit réglé», rassure M Sidhoum, qui a précisé que les portes du dialogue sont toujours ouvertes. «Nous avons tenu trois réunions avec les représentants des contractuels dont la dernière a eu lieu lundi dernier», confirme t-il. Ce dernier a également évoqué le dossier des hémodialysés. Selon lui, le dossier des insuffisants rénaux est pris en charge. «Les pouvoirs publics ont répondu favorablement à toutes les revendications soulevées par les malades. Nous avons renouvelé tous le parc des générateurs des centres des EPH de Bouira, Sour El Ghozlane, Ain Bessem et M'Chedallah. En plus de cet acquis, toutes les unités sont dotées d'un néphrologue», explique t-il. Et au sujet de la qualité des repas, le DSP a précisé que les repas servis aux malades sont améliorés. Cependant, le conférencier a déclaré que la direction de santé ne pourra répondre favorablement à l'exigence des malades de désigner des chefs de service selon leur choix. «Les malades n'ouvrent pas le droit de s'immiscer dans la gestion des affaires de nos établissement. C'est une tâche dépendant de notre administration», motive-t-il.