LE SECR�TAIRE D��TAT AU TOURISME � BOUIRA Quand Mohamed Amine Hadj Sa�d fait dans la p�dagogie En fin connaisseur du secteur pour avoir �t�, avant d��tre promu secr�taire d�Etat au tourisme, aupr�s du ministre de Tourisme et de l�Artisanat, directeur g�n�ral de l�Onat, Mohamed Amine Hadj Sa�d sillonne depuis plusieurs semaines, les quatre coins du pays pour expliquer � travers des rencontres avec des op�rateurs locaux, la mani�re avec laquelle le pays pourra redorer son blason en mati�re de tourisme. Ce dimanche, � Bouira, tout en reconnaissant que le secteur du tourisme est loin de r�pondre aux normes internationales tant en quantit� qu�en qualit�, puisque, aujourd�hui, le parc h�telier existant, et qui est loin de r�pondre aux besoins d�abord des nationaux, ne r�pond plus aux normes internationales en termes de prestations de services, il a essay� d�inculquer un esprit novateur, concurrentiel et conqu�rant aux op�rateurs locaux qui voudraient se lancer dans le secteur du tourisme. Ainsi, outre les explications donn�es sur les grands axes que comporte le sch�ma national directeur de l�am�nagement touristique ou SDAT, le secr�taire d�Etat a essay�, � sa mani�re, et en tant qu'enfant du secteur, d�expliquer � ses interlocuteurs certains d�tails qui constituent le secret de la r�ussite du tourisme ailleurs. Ainsi, lors de son inspection de certains h�tels en cours de construction � Bouira, notamment ceux de Siridj avec ses deux h�tels d�une capacit� de 164 et 180 lits, le secr�taire d�Etat n�a pas h�sit� � faire certaines remarques, d�sobligeantes certes mais salvatrices pour la bonne r�ussite du produit h�telier, � savoir, par exemple, la pose des panneaux solaires derri�re l�alucobond qui est propos� comme finition de telle sorte que la fa�ade soit esth�tique et que l��tablissement puisse b�n�ficier d�une ressource ��nergie� autonome par rapport � la Sonelgaz. Il insistera �galement, et l�, il le fera partout o� il passera lors de ses escales, sur la n�cessit� de doter l��tablissement de l�Internet avec le Wifi, mais �galement et surtout, le volet humain et la formation des futurs cadres et gestionnaires. Outre ces remarques, l�h�te de Bouira n�h�sitera pas lors de la visite d�un autre h�tel, appartenant � un autre investisseur et d�une capacit� de 180 lits, de faire la remarque sur la s�paration des entr�es et sorties du restaurant pour �viter que les serveurs se bousculent ou se heurtent en faisant le va-et-vient ; ou encore la remarque sur l�exig�it� des salles de bains et des sanitaires en g�n�ral alors que, comme il le rappellera , �aujourd�hui, le client aimerait passer plusieurs heures dans la salle de bains o� il exige d��tre � l�aise et dans un endroit spacieux�. Plus tard � Tikjda, lieu touristique par excellence, le secr�taire d'Etat, qui a inaugur� officiellement l�h�tel Djurdjura, retap� � neuf apr�s sa destruction par les terroristes en 1996, a rencontr� sur les lieux, les op�rateurs �conomiques vers�s dans le domaine et leur a rappel� tous ces d�tails. Alors qu�un bureau d��tudes et un expert charg� par la wilaya de Bouira de travailler sur le SDAT de wilaya a fait une projection du secteur � l�horizon 2017 et 2030, en donnant la priorit� pour Bouira � l��cotourisme, tant Tikjda et son climat f��rique en font la destination privil�gi�e mais pas seulement. D�autres produits touristiques, qui pourront faire conna�tre la wilaya de Bouira, tels que l�artisanat ou encore l�arch�ologie et les sites historiques, surtout du c�t� de Sour-El-Ghozlane, ou la station thermale de Hammam Ksana, dans la commune d�El- Hachimia, sont largement mis en �vidence. Et parlant de Tikjda, une ZET situ�e hors p�rim�tre du Parc national du Djurdjura, consid�r� comme un p�rim�tre prot�g� puisque class� r�serve mondiale de biosph�re par l�Unesco depuis 1997, est propos�e. Situ�e en contrebas du site Tikjda entre les communes de Bechloul et El-Esnam, cette ZET d�une superficie totale de 96 ha, a b�n�fici�, sur initiative du wali, d�une �tude, et ce, avant l�approbation du SDAT, chose que l�h�te de Bouira a beaucoup appr�ci�. Cependant, sur place, il fera certaines remarques pertinentes notamment sur le mat�riau � utiliser au niveau des diff�rentes infrastructures comme les auberges, les maisons d�h�te, les motels, les restaurants et d�autres infrastructures d�accompagnement, lesquels doivent �tre construits � 100 % avec du bois et autres mat�riaux r�versibles, c�est-�-dire tout sauf le b�ton, lequel ternit l�image naturelle de l�endroit. A la fin, et en prenant acte de ce que la wilaya projette d'atteindre � l�horizon 2017, avec quelque 5 000 lits gr�ce � la r�alisation de quelque 11 projets d�h�tels, motels et autres chalets, le secr�taire d�Etat, en p�dagogue qu'il est, a rappel�, encore une fois, les horizons extr�mement prometteurs pour Bouira, tout en insistant sur la n�cessit� de conc�der les affaires touristiques aux professionnels du secteur. Un rappel qui vaut son pesant d�or quand il est prononc� par un enfant de la bo�te, tant il sait de quoi il parle. Y. Y. ALORS QUE LE DSP DE BOUIRA ESTIME QUE LE SECTEUR A TOUT FAIT POUR EUX Les dialys�s se sentent dup�s V�ritable dilemme que celui face auquel se sont retrouv�s les insuffisants r�naux qui suivent leur traitement au niveau du centre de dialyse de l�EPH Mohamed-Boudiaf de Bouira. Au moment o� le DSP Sidhoum Cha�bane, lors d�un point de presse organis� jeudi dernier, estime que son d�partement a r�pondu � toutes les revendications soulev�es par les malades, notamment le renouvellement des appareils de dialyse pour lesquels le minist�re a consenti d��normes efforts, au niveau des cinq centres d�h�modialyse de Bouira, M�chedallah, Sour-El-Ghozlane, A�n Bessem et Lakhdaria, le DSP, parle d�am�lioration substantielle de la qualit� des repas ainsi que des r�fections des centres offrant une meilleure hygi�ne aux malades, parle aussi du secteur avec optimisme notamment avec la venue et l�installation � Bouira de n�phrologues, comme c�est le cas pour l�EPH de Bouira, voil� que les malades de ce centre d�h�modialyse montent au cr�neau en adressant ce jeudi une lettre au ministre de la Sant� et de la Population pour lui faire part de leur situation. Une situation burlesque induite par le comportement justement de ce n�phrologue cens�, selon eux, leur apporter confiance et confort, alors que c�est tout le contraire qu�ils vivent. En effet, dans cette lettre-requ�te sign�e par le pr�sident de l�association, il est clairement reproch� � ce m�decin sp�cialiste install� depuis septembre dernier, sa totale n�gligence dans la prise en charge des insuffisants r�naux, son refus d�assurer les gardes de nuit au profit des malades h�modialys�s bien qu�elle (le m�decin) dispose d�un logement de fonction, le non-suivi des greff�s r�naux qu�il ne voit jamais, le manque de ponctualit� dans le travail, etc. D�apr�s ces malades, r�cemment, lors de la visite effectu�e par un professeur n�phrologue venu d�Alger au centre d�h�modialyse de Bouira, celui-ci a �t� �tonn� de voir le suivi des malades inexistant au niveau du centre, ainsi que le manque des dossiers des malades que les responsables du centre devaient remplir et envoyer � Alger pour pouvoir pr�tendre � une greffe r�nale. Autant de probl�mes rencontr�s par ces malades insuffisants r�naux au niveau de ce centre qui a v�cu une d�bandade auparavant et pour lequel, ils avaient esp�r� avec la venue de l�actuelle n�phrologue une meilleure prise en charge et une meilleure compr�hension. Mais, malheureusement, ces malades ont vite d�chant� et assistent impuissants � un traitement qu�ils jugent en de�� de leurs attentes. Ces malades qui souffrent lancent un appel au ministre de la Sant� et de la Population pour leur venir en aide, en proc�dant � la r�vocation de cette n�phrologue pour la remplacer par un autre n�phrologue qui puisse les comprendre et les prendre en charge convenablement. Leur cri sera-t-il entendu ? Comprendrat-on un jour ces malades qui ne demandent qu�un tout petit peu d�humanisme dans leur traitement ? Y. Y. TIPASA La police fait son bilan et �value les efforts entrepris de s�curit� publique Ce fut l�encadrement central au grand complet de la S�ret� de la wilaya de Tipasa qui prit part � la conf�rence de presse anim�e par la cellule de communication de la police en vue de pr�senter son bilan de l�ann�e 2012. Ainsi, le nombre d�op�rations coup-de-poing lanc�es en direction des foyers de la criminalit�, de la drogue, du crime organis� et des agressions sous toutes leurs formes, au cours de 2012 est fort impressionnant : pr�s de 2 600 op�rations ont �t� men�es mobilisant 12 522 policiers, tous grades et responsabilit�s confondus, et ayant engag� une flotte de plus de 500 v�hicules. Ainsi, plus de 11 000 personnes ont �t� interpell�es et pr�s de 600 autres d�f�r�es au parquet dont une centaine furent inculp�es pour des d�lits de moyenne et grande gravit�. Mais la palme revient incontestablement � la lutte contre les affaires de drogue et la prolif�ration inqui�tante des stup�fiants dans la wilaya de Tipasa. En effet, au cours de l�ann�e 2012, pr�s de 230 dossiers de drogue ont �t� enregistr�s impliquant 300 personnes, dont 3 mineurs. Toujours au registre des stup�fiants, 6 kg de drogue et 4 000 comprim�s psychotropes furent saisis. Par ailleurs, les quantit�s de drogue saisies sont en net recul si on les compare � celles de 2011 o� 18 kg de drogue furent intercept�s ou bien � 2010, o� pr�s de 14 kg de drogue furent saisis S�agissant des crimes et d�lits, il a �t� enregistr� au cours de 2012, plus de 4 000 affaires impliquant 3 700 personnes, dont plus de 300 femmes et 200 mineurs et dont la plupart sont des ch�meurs (pr�s de 2000), pr�s de 900 personnes ayant des emplois ind�pendants, 450 ouvriers et employ�s divers, 240 fonctionnaires et 136 �tudiants. Ces crimes et d�lits concernent les affaires de faux et usage de faux (33 dossiers et 28 individus impliqu�s) ; les crimes et les d�lits contre les personnes (1 575 affaires et 1 882 personnes arr�t�es ; des d�lits contre la famille et les m�urs (44 affaires et 63 impliqu�s) ; les d�lits portant sur les biens et la propri�t� d�autrui (2 089 affaires et 1 125 personnes arr�t�es) et enfin 228 affaires de drogue ayant induit l�arrestation de 300 personnes. En termes de s�curit� publique et routi�re, il a �t� enregistr� en 2012 plus de 430 bless�s et 13 d�c�s. Les causes de ces accidents �tant imputables au facteur humain (348 cas) causes mat�rielles (21 cas) et environnementales (20 cas). Les contraventions avoisinent les 1 000 cas, dont la nature est li�e essentiellement aux d�lits de refus de priorit� (1187) et 180 cas de conduite dangereuse. Cela a entra�n� le retrait de 1 173 permis de conduire. La police charg�e de la protection de l�urbanisme et de l�environnement est � pied d��uvre, sachant que pr�s de 1 000 dossiers ont �t� transf�r�s aux structures de wilaya, de da�ra et de la justice, en vue de p�nalisation et de sanctions. Concernant les passeports ordinaires, il a �t� d�livr� 15 000 de ces documents, les passeports biom�triques, 491. Au chapitre des d�clarations de perte, il a �t� enregistr� 12 932 cas. Larbi Houari A�N DEFLA �Belkhadem, d�missionnez !� On a assist� hier matin � un rassemblement qui a regroup� quelque 300 militants et cadres du FLN devant le si�ge de la mouhafadha de A�n Defla, ferm�e d�ailleurs depuis plus de 5 ans. Sur les banderoles brod�es et les affiches, on pouvait lire : �Belkhadem, d�posez votre d�mission, vous avez destructur� le parti�. Le chef de file des redresseurs, en l�occurrence l�actuel P/APW, r��lu r�cemment � la t�te de cette institution, a pris la parole pour dire : �nous exigeons le d�part imm�diat de Belkhadem eu �gard � la gestion chaotique des affaires du parti� ajoutant, �une question qui a pouss� � l'exode d�un grand nombre de militants et de cadres au profit d�autres formations politiques.� Sur le communiqu� distribu�, les signataires affirment leur �soutien total au collectif des 8 ministres FLN qui m�nent le combat pour la destitution de l�actuel S.G du parti�. Dans le m�me contexte, il est exig� la r�ouverture imm�diate de la mouhafadha, actuellement aux mains de l�homme de main de Belkhadem, ferm�e depuis plus de 5 ans et sa remise � la disposition des militants et des cadres du parti.