La production a connu une hausse de plus de 200 tonnes grâce à l'extension des terres productives, à l'approvisionnement en plants et à la réalisation de réseaux d'irrigation dans certaines palmeraies. La production de dattes à Tébessa a enregistré, lors de la campagne de cueillette de la saison 2012-2013, plus de 1 950 tonnes dont la moitié est d'une variété supérieure très prisée, soit « Deglet Nour», apprend-on de source proche de la direction des services agricoles (DSA) de Tébessa. Cette hausse de plus de 200 tonnes par rapport à l'année précédente, a été jugée «significative» et «attendue» par les agriculteurs, qui se disent «satisfaits» et dont les objectifs sont atteints. Et c'est grâce aux aides de l'Etat, portant notamment sur l'extension des terres productives de cette culture, l'approvisionnement en plants pour une moyenne qui varie entre 300 et 400 palmiers dattiers à l'hectare, et la réalisation des réseaux d'irrigation agricole dans certaines palmeraies à Negrine, et d'autre part de l'entrée en production des jeunes plants. Cette production de dattes à Tébessa provient essentiellement de la région de Negrine et Ferkane où la culture du palmier dattier constitue l'une des principales spéculations agricoles après l'oléiculture ; elle a été réalisée sur quelque 860 ha pour plus de 61 000 palmiers-dattiers dont 40% sont productifs, pour un rendement variant entre 30 et 40 kg par palmier. Une extension de plus de 200 ha a été prévue d'ici 2014 pour donner un élan à cette culture qui avait connu une nette régression par le passé à cause des maladies et des incendies. Ainsi, en 2009 plus de 500 palmiers ont été dévorés par un incendie qui s'est déclaré dans une palmeraie, à quelques encablures de la commune de Negrine. Afin de préserver cette culture, la DSA, en collaboration avec la Conservation des forêts et l'institut national de la protection des végétaux, a lancé, en octobre dernier, une campagne de lutte biologique pour plus de 23 000 palmiers dattiers dans les régions de Negrine et Ferkane, contre certaines maladies parasitaires telles que les «Boufaroua», «Bayoudh» et autres.