Le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, en dépit du net progrès enregistré aussi bien dans les résultats que dans le jeu des Verts, reste toujours à la quête d'un match, où plutôt d'une victoire référence, depuis son intronisation à la tête de la sélection il y a plus d'une année et demie. Depuis la nomination de Halilhodzic, en juillet 2011, la sélection nationale a aligné de bons résultats, puisque en neuf rencontres officielles, elle n'a enregistrée que deux défaites, dont la dernière face à la Tunisie, mardi dernier, en match de la première journée du groupe D de la CAN-2013. Sept matchs sans défaite, dont six victoires et deux défaites seulement, qui sont néanmoins loin de constituer une référence pour le sélectionneur bosnien. Pour cause, sur les six matchs gagnés, les Verts avaient affronté des adversaires de seconde zone et il suffit de rappeler les noms de ces équipes, que sont dans l'ordre la République centrafricaine, la Gambie, le Rwanda et la Libye pour en avoir une idée, alors que les fameux matchs référence où Halilhodzic et sa bande devaient montrer leur progression, c'est-à-dire face au Mali en juin dernier et à la Tunisie, avant-hier, se sont soldés par deux échecs. Deux matchs tests que Halilhodzic utilisera comme baromètre, mais qu'il ratera, laissant ainsi les Algériens sur leur faim, alors que tout le monde s'attendait à une bien meilleure représentation face à des cylindrées comme le Mali et la Tunisie. Des choix et des interrogations Le coach national, Vahid Halilhodzic, qui a raté son second véritable test depuis qu'il est à la tête des Verts, reste pour beaucoup d'observateurs, le premier et le principal responsable de ces défaites. Lui-même avait d'ailleurs laissé entendre son échec lors du point de presse qu'il avait animé à la fin de la rencontre face à la Tunisie. Ses choix de joueurs et de schéma tactique avec trois milieux défensifs, ont été loin d'être épargné par la critique après la défaite face à la Tunisie. Une équipe algérienne sans véritable âme et qui n'a pas trop osé devant en raison de ce manque d'éléments offensifs dans son attaque, en passant par certains choix de joueurs dans certains postes qui ont fait jaser plus d'un avant même l'entame de la rencontre, suite à la confirmation du onze rentrant. Un Halilhodzic qui n'a pas hésité à aligner au moins quatre éléments en manque flagrant de compétition, mettant de côté ses critères de sélection et de jeu, aux dépens d'éléments compétitifs et surtout offensifs pour certains, handicapant de la sorte grandement les Verts, qui payeront cash ces choix du Bosnien, en concédant une défaite, dans un match qui était largement à la portée de l'Algérie.