Décidés à ne pas revivre une saison aussi stressante et angoissante que la dernière, les Khroubis ont abordé l'année 2013 de la même manière que 2012, avec des défaites, des problèmes internes, des démissions d'entraîneurs et la grogne chez le public. En gros, rien n'a changé encore, l'ASK pensait avoir touché le fond avec tout ce qu'elle a vécu jusque-là, mais la réalité dit non, les Askistes n'ont pas encore tout vu, un technicien de plus vient de poser un lapin a l'ASK. Bougherara ne sera pas le quatrième entraîneur de l'équipe cette saison, El Watan lui a posé la question, il a répondu par un non catégorique. Pourtant, il s'était mis d'accord sur le plan salarial avec l'administration asksite qu'il a rencontrée à deux reprises ces derniers jours, deux rendez-vous de suite avec le président Khettabi. Bougherara s'est fait donc une idée précise sur le club qui cherchait à l'enrôler. «L'environnement n'est pas propice pour le travail, il y a beaucoup de problèmes administratifs à l'ASK et franchement le climat n'est pas bon pour s'aventurer dans ce club actuellement», raconte-t-il. Seule certitude, dans l'esprit de Liamine Bougherara, son avenir est déjà tracé, il finira le championnat en Ligue 2, dans la ville côtière de Annaba. Un autre coup dur pour les gars de Massinissa, qui paient de cette manière la note de cette fracture entre les dirigeants du club amateur et les actionnaires de la SSPA/ASK, qui plongent le club dans une crise interne interminable, qui ne risque pas de s'évaporer dans un avenir proche. Finalement, l'ASK reste sans entraîneur en chef, après la démission très précoce de Merzekane et le retrait du coach intérimaire, Terraï. Le cauchemar continue…