Lors d'une réunion tenue, jeudi dernier, au cabinet du wali, ce dernier n'a pas fait dans la dentelle pour fustiger ses collaborateurs quant au respect des délais de réalisation des différents programmes d'habitat. Selon l'exposé du directeur du logement et de l'équipement public (Dlep), un couac de taille est venu interférer avec cette dynamique. Et pour cause, le programme inhérent au logement promotionnel aidé (LPA) enregistre des retards dus à la nature juridique de la plupart des terrains d'assiette retenus, qui se trouvent dans le périmètre des exploitations agricoles collectives (EAC). Défection qui a obligé les autorités compétentes à surseoir temporairement à l'opération de récupération des terres agricoles jusqu'à la promulgation d'une instruction interministérielle plus «souple». L'autre travers a trait au délai tardif d'introduction des dossiers administratifs des promoteurs immobiliers au niveau de la direction des Domaines en vue de l'acquisition des actes de concession. En outre, les opérateurs en question rencontrent beaucoup de difficultés pour l'obtention des plans cadastraux. Le Dlep a ensuite présenté une ébauche relative à la formule du LSP. Ce programme est doté d'un quota de 7000 unités, dont 4786 achevées, 2214 en réalisation et 299 en voie de lancement. Au chapitre du dispositif de la location-vente, la wilaya s'est vue octroyer un programme de 2400 logements répartis sur plusieurs communes et qui seront abrités par des immeubles de 9 et 14 étages. Destinée aux ménages dont le revenu mensuel est de 108 000 et 201 000 DA, la nouvelle formule du logement promotionnel public (LPP) a bénéficié de 1500 logements. La réalisation du projet dans les municipalités de Mila, Chelghoum Laïd, Ferdjioua, Tadjenanet, Téleghma et Grarem est attribuée à l'entreprise nationale de promotion immobilière ENPI).