Le nul ramené de Béjaïa par les Verts, samedi dernier, confirme la bonne santé des capés de Lemerre qui n'ont pas goûté à la défaite depuis un bon moment, avec cette belle série de sept matchs sans faux pas, un parcours digne d'un champion. La preuve, l'ESS est la seule formation de Ligue 1 qui ait réussi un tel exploit à l'heure actuelle. Evidemment, toutes ces belles choses qui arrivent au CSC sont signées Roger Lemerre, qui concocte un plan spécifique pour chaque adversaire, avec des turnovers qui, étrangement, fonctionnent à merveille, une méthode de travail très moderne qui, il faut bien le signaler, ne dérange personne car tous les éléments du club peuvent jouer avec le technicien français. Malgré le travail colossal qu'effectue la direction de Fersadou, cette dernière a eu la mauvaise idée de rallier Béjaïa par un vol spécial, un pas qui a fait des heureux chez les milliers de Sanafir, certes, qui ressentent plus de fierté de leur team surtout que le CSC est la première formation du pays à avoir un avion spécial à sa disposition. Mais restons dans la logique : quel est l'intérêt de faire un déplacement de 250 km par avion ? Surtout que les coéquipiers de Boulahia n'ont pas profité de leur voyage retour après le match, comme c'était programmé à cause des intempéries, l'effectif a été obligé de passer la nuit de samedi à dimanche à Béjaïa. Résultat des comptes : l'effectif n'a rallié la ville des Ponts que le lendemain en voiture ! Le bus du club a, lui, servi à l'équipe espoirs. Ces jeunes Constantinois ont eu la peur de leur vie à la sortie de la ville de Béjaïa avec une attaque barbare de quelques voyous béjaouis qui ont attaqué l'autocar vert à coups de pierres, causant des blessures au jeune Sebihi, sans parler bien sûr des carreaux du véhicule brisés. Une leçon de plus pour la direction du CSC, qui devra mieux calculer ses prochains déplacements et éviter des dépenses inutiles et la folie des grandeurs aussi.