Ouvert depuis le 5 avril 2012, l'hôpital de jour d'oncologie ou l'unité d'oncologie médicale de Bordj Bou Arréridj, accueille, dans des locaux entièrement neufs, les patients nécessitant des séances de chimiothérapie dans le cadre d'une coopération médicale avec le centre Pierre et Marie Curie (CPMC). Véritable plateforme de traitement médical ambulatoire des cancers, cette nouvelle structure contribue à professionnaliser l'activité de chimiothérapie. Plus visible, l'activité cancérologique de cette unité s'inscrit en complémentarité avec les autres établissements de cancérologie. L'unité d'oncologie médicale comprend un secteur d'hospitalisation de jour et un autre de consultation qui prennent en charge plusieurs pathologies. Le patient peut ainsi rentrer chez lui après son traitement administré dans la demi-journée ou la journée qui suit. Ce service de proximité évite ainsi aux patients de se rendre à Constantine ou Alger. Situé à l'intérieur de l'hôpital Bouzidi Lakhdar, à quelques mètres entre le service des urgences et des admissions, l'hôpital de jour comportera dans un premier temps, neuf places dont trois pour les urgences. Sont concernés les patients requérant une chimiothérapie ambulatoire, soit la grande majorité des personnes suivies pour le cancer du sein (60 %), et probablement 35 % des adultes souffrant d'un cancer urologique ou digestif et 5% pour pneumologie, gynécologie et dermatologie. Cette unité accueille aussi des patients résidant trop loin pour faire leur traitement en ambulatoire. Des consultations en soins palliatifs sont intégrées. Enfin, les consultations de psycho-oncologie ont lieu dans cette unité avec deux psychologues recrutés dans le cadre du plan cancer. Selon les chiffres donnés par les trois jeunes et dynamiques médecins de l'unité, Dr Ouagoune Adel, Saâd Saoud Fouad et Latrèche Chalki Abdelhafid, 600 séances de chimiothérapie ont été réalisées en dix mois. «L'unité gère pas moins de 168 dossiers», rappellent nos interlocuteurs, en précisant que plusieurs patients viennent d'autres wilayas du pays. Les praticiens de cette unité souhaitent, dans un avenir proche, évoluer à un hôpital complet en H24, avec un plateau chirurgical, un service hématologie et de pédiatrie ainsi qu'un service de dépistage. «Et pourquoi pas la radiothérapie ?» En effet, ni la direction de la santé, ni le personnel soignant ne manquent de volonté pour concrétiser ces objectifs, il suffit juste un peu de vouloir politique. Des centaines de malades de la région restent sans soins à cause des rendez-vous lointains pour la radiothérapie. Le nouveau siège de la daïra toujours fermé Aquelques mètres du siège de la wilaya, sur la place de l'ancienne cité des Combattants, un nouveau bâtiment voit le jour, c'est le futur siège de la daïra de Bordj Bou Arréridj. C'est en 2008 que les travaux ont commencé sur ces lieux mais la date de leur fin est encore inconnue. Selon nos informations, une enveloppe de 12 milliards de centimes a été allouée à deux reprises pour ce projet qui vient de s'arrêter en phase de finition. Selon des estimations des techniciens en bâtiment, une rallonge de 3 milliards de centimes suffira pour finir la bâtisse. «Pourquoi laisser 12 milliards en jachère», disent certains, surtout que l'actuel siège de la daïra est exigu et vieillissant. Propriété de la Cnas, il est souvent pris d'assaut par les citoyens en quête de documents administratifs. Plusieurs services se retrouvent dans un même bureau. Les salles de réunion et de délibération ne sont pas disponibles, contraignant les services à se réunir dans la salle communale, loin de la daïra. «Avec ce nouveau siège, nous allons améliorer les prestations et permettre à tout le personnel de travailler dans des conditions décentes», nous dira un fonctionnaire de la daïra. En attendant sa relance, les citoyens et les fonctionnaires prennent leur mal en patience. L'eau manque dans plusieurs villages de Bendaoud
Les villages de Hanana, Loubachiche, Ouled Chebil, Bendaoud Souk et Laâraf, dans la commune de Bendaoud, à 70 km de Bordj Bou Arréridj, sont privés d'eau potable depuis plusieurs mois suite à l'arrêt du forage qui alimente ces localités. «Nous sommes obligés de nous approvisionner à la fontaine communale ou d'acheter des citernes d'eau à 700 DA», dira Brahim, un habitant du village Hanana. Certaines familles sont réduites à s'alimenter à partir de puits qui ne sont même pas assainis. Selon le président de l'APC de Bendaoud, «ces villages sont en effet alimentés à partir de ce forage qui a connu des défections. La situation devrait être normalisée dans les prochains jours».
20 600 cartes Chifa délivrées Sur les 21 948 dossiers déposés auprès des services de la Cnas de Bordj Bou Arreridj, 20 600 cartes Chifa ont été délivrées depuis sa mise en service en 2007», a déclaré Rachid Missour, directeur de la Cnas de la wilaya de Bordj Bou Arreridj. Ce nombre de cartes concerne 218 847 assurés sociaux et leurs ayants droit, dont les malades chroniques, les retraités, les invalides et les rentiers, a-t-il ajouté. Notre interlocuteur a rappelé que le processus de signature de convention entre la CNAS et les officines a été élargi graduellement à travers la wilaya aux laboratoires privés, aux médecins généralistes et aux médecins spécialistes. Selon lui, 217 officines, 16 médecins généralistes et un spécialiste à l'échelle de wilaya sont conventionnés. Concernant le nouveau programme de généralisation du système du tiers payant de la carte Chifa, lancé le 3 février dernier, est opérationnel au niveau des 23 centres de paiement que compte la wilaya de Bordj Bou Arréridj.