Les budgets dépensés pour améliorer l'état du réseau routier de la ville d'Ouled Moussa se sont avérés que de l'argent jeté par la fenêtre. En effet, plusieurs routes et ruelles de ce pôle urbain sont devenus impraticables quelques mois seulement après leur revêtement. L'exemple de l'axe menant du rond-point vers Boudouaou en est la parfaite illustration. Ce tronçon, rénové il y quelques mois, est actuellement dans un piteux état, comme c'est le cas aussi pour l'axe menant vers la cité du 1er Novembre, parsemé de nids de poules. Les avaloirs y sont inexistants. Cette voie devient non carrossable à la moindre averse de pluie. Ses usagers, notamment les automobilistes, mais surtout les lycéens et les collégiens, y endurent un vrai calvaire, notamment en temps de pluie. Cette route, qui longe un oued d'eaux usées, se transforme, sur partie, en un bourbier marécageux. Le comble, c'est que même les lampadaires d'éclairage public rénovés récemment ne s'allument pas dans la nuit. Ce problème prévaut aussi au niveau des cités Boukessoua et Angria où le cadre de vie des habitants laisse à désirer. Il faut rappeler que la croissance démographique qu'a connue cette commune durant ces dernières années n'a pas été accompagnée par l'amélioration du service public et la prise en charge des préoccupations de la population. La gestion par les responsables qui se sont succédé à la tête de cette commune a été émaillée par de nombreux scandales. A rappeler que de nombreux élus sortants, dont certains ont été reconduits à l'issue des dernières élections, sont poursuivis par la justice pour des affaires liées à la gestion des deniers publics.