Les habitants des villages, Ichakalen, Abla, Aït Chelmoun et ceux de la cité Akbou, à l'ouest du chef-lieu communal de Tadmaït, se plaignent de la dégradation avancée du chemin principal menant vers leur localité. N'ayant plus connu d'aménagement depuis des décennies, ce chemin est devenu quasiment impraticable ces derniers temps à cause de crevasses qui s'y forment au fil des ans. «Nous avons moult fois sollicité des autorités locales de prendre en charge l'aménagement et le revêtement de ce chemin très dégradé, mais à chaque fois celles-ci nous promettaient d'intervenir, sans plus. Nous interpellons les services concernés afin de remédier à cette déplorable situation dont souffre la population», clament des habitants de la région. Un avis d'appel d'offres a été lancé au mois d'août dernier, mais à ce jour, pas de trace de début de travaux. De plus, avec l'absence de réseau d'évacuation des eaux pluviales et le va-et-vient quotidien d'engins appartenant aux entreprises chargées de la réalisation de la nouvelle voie ferrée, ont accentué la dégradation des lieux. Les riverains déplorent le désintéressement des pouvoirs publics devant pareille situation, qui suscite la colère chez les habitants et les automobilistes, notamment les transporteurs de voyageurs, empruntant ce chemin. Ces transporteurs ont d'ailleurs observé une journée de grève, le 31 janvier dernier, pour protester contre «l'indifférence» des autorités locales.