L'artiste peintre Chafica Bendali-Hacine a exposé, du 25 mars au 4 avril en cours une trentaine de tableaux à la galerie M'hamed Issiakhem. Le public aura eu l'occasion de découvrir, durant une semaine, une expression picturale profondément féminine, tant par les thèmes abordés que par la diversité des moyens utilisés. Ce qui frappe dans toute cette débauche de couleurs, c'est la sensibilité à fleur de peau de l'artiste, qui est à l'écoute des douleurs du monde vivant, qu'elles soient personnelles ou collectives. «Je peins Constantine, ses jardins perdus, sa médina, ses traditions, que je veux perpétuer», nous confie Chafica. Elle utilise indifféremment, au gré de son inspiration, diverses méthodes et moyens graphiques : acrylique, peinture à l'huile, collage, pastel… Ecoutons ce que dit d'elle le doyen des artistes, Amar Allalouche : «Chafica est une artiste dynamique, en pleine mutation ; son art est ambivalent : figuratif et non figuratif ; il y a une recherche indéniable dans son travail, qui gagnerait aussi en effet esthétique par un enrichissement des couleurs.» Souhaitons à notre artiste un grand succès pour ses prochaines expositions à Skikda et à Tlemcen. Pour information au public constantinois, la galerie M'hamed Issiakhem accueillera du 9 au 18 avril courant, les travaux de l'artiste plasticien Ahmed Bouzidi, de Biskra.