-Cap sur le recyclage des déchets Le centre d'enfouissement technique des déchets domestiques de la wilaya de Tissemsilt a réalisé, au cours de l'année écoulée, le recyclage de 30 000 tonnes de PHD et 30 000 tonnes de carton. L'objectif est d'aller à la hausse au cours des prochaines années. Ce développement est cependant ralenti par l'absence d'unités de recyclage, les jeunes demeurant sceptiques quant à la fiabilité de ce créneau. La récente mise sur pied du plan d'orientation ciblant un meilleur environnement a été largement commentée au niveau des nouvelles assemblées élues, ce qui sera fait au niveau des associations et du mouvement associatif pour permettre aux jeunes d'avoir un large éventail d'espaces d'information pour les sensibiliser sur l'avantage de ces créneaux. -Le secteur de la Santé en difficulté à Youssoufia Les habitants de Youssoufia se plaignent de la mauvaise prise en charge dans le secteur de la Santé. Ainsi, malgré la présence d'une polyclinique, l'absence de maternité est l'un des points qui hante le quotidien des habitants à chaque fois qu'une femme est sur le point d'accoucher. Le transfert de l'ambulance s'ajoutant à leur détresse puisqu'ils sont astreints à débourser des sommes importantes pour déplacer leurs malades à Theniet el Had ou Tissemsilt. Il faut ajouter à cela l'absence d'une aide-soignante. Rappelons que la population de cette commune a payé un lourd tribut lors de la décennie noire. -Les villages souffrent de l'isolement Les voies de communication sont devenues le souffre-douleur des populations rurales qui souffrent de l'isolement malgré les centaines d'opérations de désenclavement concrétisées au cours des différents programmes de développement. C'est le cas, ces derniers temps, des 20 familles du douar Snedra dans la commune de Khemisti, qui se lamentent de l'isolement qui demeure à l'origine de l'absentéisme scolaire, puisque l'école où sont scolarisés les enfants est située à Sidi Mansour. En période de pluie, la piste menant vers la RN14 devient un bourbier et les doléances des citoyens envers les élus sont caractérisées par un non-recevoir, le P/APC rejetant la responsabilité au secteur de travaux publics. A quel saint se vouer ? se demandent les citoyens.