«Un total de 66 dossiers des 100 étudiés par le CALPIREF furent retenus.Ce qui permettra la création de 2018 emplois», dira le wali. Ces projets concernent, entre autre, l'industrie, l'agroalimentaire, la santé et le tourisme. Dans le cadre de la promotion de l'investissement, le CALPIREF (Comité d'assistance pour la localisation, la promotion de l'investissement et la régulation du foncier), présidé par le wali, s'est réuni récemment pour faire le point. Selon le communiqué officiel sanctionnant cette rencontre, le wali aurait insisté sur un «réel accompagnement de l'administration des dossiers d'investissement et œuvrer consciencieusement afin de faciliter la mise en œuvre de projets tout en levant les obstacles». Le même responsable avait «insisté à ce qu'il y ait une concentration maximum sur des projets industriels et ceux générateurs de ressources à même d'alimenter les marchés local et national, nonobstant ceux générant de la main-d'œuvre». La même source indique que «16 dossiers de promoteurs, qui voudraient investir dans la zone industrielle de Tiaret et les zones d'activités de Ksar Chellala, Frenda et Medrissa, ont été étudiés». Six des 16 dossiers étudiés ont fait l'objet de levées de réserves émises par la commission technique. Théoriquement et si ces 16 projets venaient à se concrétiser, il y aura création de 403 emplois. Jusqu'alors et «depuis le début de l'opération, le CALPIREF a étudié 100 dossiers. 66 d'entre eux furent retenus, ce qui permettra la création de 2018 emplois». Ces projets concernent 8 secteurs dont 32 pour l'industrie, 11 projets concernant les services, sept pour l'agroalimentaire, cinq dans le secteur de la santé et deux projets relatifs au tourisme. Pour rappel, Tiaret a bénéficié, dans le cadre du redéploiement de l'ANIREF, de deux zones industrielles. L'une à Zaaroura (Tiaret) sur 328 hectares et l'autre à Aïn Bouchekif sur une superficie de 318 hectares. Cette dernière recèle d'importants complexes dont celui de BTK/SNVI et le complexe destiné aux véhicules utilitaires en partenariat avec les Allemands et certains pays du Golfe. Et bien que les études soient achevées, leur réalisation tarde à se concrétiser.