-Ventes-dédicaces Aujourd'hui Youcef Tounsi sera ce samedi, à 14h30 à la librairie Kalimat (27, avenue Victor Hugo, Alger), pour dédicacer son recueil de nouvelles, Les noces du retour, paru cette année aux éditions Apic. Il s'agit du quatrième ouvrage de cet auteur. Pour sa part, Hamid Grine animera, à 14h, au Rosto Negro de Ben Aknoun, un café littéraire sur le thème «Journalisme sportif et littérature romanesque». A partir de 16h, à Blida, à la librairie El Khezna (30, boulevard Mohamed Boudiaf), Ahmed Béjaoui et Denis Martinez présenteront leur livre Images et visages au cœur de la bataille de Tlemcen (Ed. Chihab, 2012). Récit d'un film interrompu, c'est aussi une formidable plongée dans le monde culturel des années 60 et 70. -Bien vu : Cannes à Oran Belle idée de la Cinémathèque d'Oran, qui a proposé cette semaine à son public une rétrospective de films primés par la prestigieuse Palme d'or du Festival international de Cannes. Les cinéphiles oranais ont eu l'occasion de découvrir ou redécouvrir des chefs-d'œuvre comme Miracle à Milan, de Vittorio De Sica (Italie, 1951), La Dolce Vita, de Federico Fellini (Italie, 1960), Taxi driver, de Martin Scorsese, (USA, 1976), Que le spectacle commence, de Bob Fosse (USA, 1980), Paris, Texas de Wim Wenders (Allemagne, 1984), Underground, de Emir Kusturica (Bosnie, 1995) et L'anguille, de Shohei Imamura (Japon, 1997). Bien entendu, Chronique des années de braise, (Palme d'or 1975) du cinéaste algérien Mohamed Lakhdar Hamina, figurait au programme. Une manière aussi de s'intéresser à l'évolution du Festival de Cannes, ainsi que du cinéma mondial depuis les années cinquante. Suprême plaisir, les spectateurs ont pu voir ces films en format 35 mm, ce que permettent les nouveaux équipements de la salle de répertoire d'Oran qui a joint à ce cycle thématique la projection quotidienne de trois courts métrages de Omar Zamoum, intitulés La corde, Aïla Mbarka et Renvoi d'appel. Séries TV : ondes ottomanes Les séries américaines ont été les premières du genre et conservent leur suprématie. Il y a eu ensuite le déferlement des télénovas d'Amérique latine qui a faibli. Voici le temps des séries turques qui font fureur dans leur pays ainsi qu'au Moyen-Orient, dans les Balkans et le reste du monde, à travers les communautés turques et musulmanes émigrées. Le Maghreb n'échappe pas à cette vague télévisuelle qui se base sur l'histoire de la Turquie, avec une fascination particulière pour la période ottomane (notamment Soleïman le magnifique). Réalisées avec une grande qualité technique, ces séries n'hésitent pas à s'inspirer de séries américaines pour les mijoter à la sauce turque (Desperate Housewives, Docteur House...). Il paraît qu'elles font des ravages dans les foyers algériens… -Juillet : mois des cigales Sept festivals nationaux de musique rythmeront le mois de juillet qui coïncide en grande partie avec le Ramadhan. Du 1er au 6 juillet, trois festivals sont programmés : le Festival national de la poésie populaire et de la chanson bédouine de Tissemessilt, le Festival de la musique actuelle de Guelma et le Festival national de la chanson raï de Sidi Bel Abbès. Du 2 au 7, ce sera le tour du Festival national de la musique de jeunes d'Oum El Bouaghi. Du 17 au 23, place au Festival de la musique andalouse malouf de Constantine, talonné de près par le Festival national de la musique et de la chanson citadine d'Annaba. Enfin, Alger accueillera à Ryad El Feth, du 19 au 26 juillet, le Festival national de la chanson chaâbi. Une belle promenade musicale à travers le pays qui englobe de nombreux genres, des plus anciens aux plus modernes. Ne restez donc pas collés à la télévision. -Corée du nord : Mickey et Winnie La tension entre les USA et la Corée du Nord concerne des aspects autres que militaires. Courant 2012, la compagnie Walt Disney et le département d'Etat ont protesté contre un spectacle mettant en scène des personnages comme Mickey ou Winnie l'Ourson devant Kim Jong-Un et les plus hauts dignitaires du régime avec un orchestre féminin en jupes courtes. Un porte-parole avait déclaré : «La Corée du Nord doit (...) respecter les droits de propriété intellectuelle.» Les USA ne devraient-ils pas se réjouir de cette influence ? -Patrimoine culturel : plan Unesco pour le Mali Lors de la 37e session du Comité du patrimoine mondial, qui a lieu à Phnom Penh (Cambodge) du 16 au 27 juin, le ministre de la Culture du Mali a salué l'action déterminante de l'Unesco pour sauvegarder les trésors de la culture malienne mis à mal à Tombouctou par les groupes armés islamistes. Au début du mois de juin, une équipe d'experts de l'Unesco s'était rendue sur place afin d'évaluer les dégâts causés au patrimoine culturel. Cette mission avait pour objectif de faire le point sur l'ampleur des dégâts et d'établir une feuille de route des actions prioritaires à entreprendre. Les résultats de cette investigation serviront à finaliser un plan d'action pour le Mali. Il s'agit de la première étape vers la reconstruction et la sauvegarde de ces sites, dont plusieurs figurent sur la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco. -Anécdote : la plus longue douche du monde C'est bien celle de la fameuse scène du film Psychose, d'Alfred Hitchcock, qui illustre bien le soin méticuleux que le grand réalisateur apportait à ses films. Alors qu'elle ne dure que 45 secondes dans le film, Alfred Hitchcock lui consacra pas moins de sept jours de tournage avec environ soixante-dix prises, soit une moyenne de dix prises par jour ! On comprend qu'elle soit devenue une scène-culte du cinéma et un sommet du genre. Quand on sait que cette scène a mobilisé un cinquième du tournage total du film, soit 35 jours, on ne peut pourtant que donner raison au maître ! -Musée du Hamma : le chevalet et le maquis Le Musée national des Beaux-Arts d'Alger, lance, à partir du 5 juillet prochain, une exposition intitulée «L'artiste algérien et la guerre de libération». Cette manifestation qui occupera la Galerie des Bronzes, se déroulera jusqu'à la rentrée. Elle permettra de découvrir des œuvres souvent méconnues, certaines ayant été réalisées durant la guerre mais la plupart, du fait des conditions d'exercice de l'art dans le contexte colonial, ayant été créées après l'indépendance. La diversité des styles autour d'une thématique commune est particulièrement intéressante. L'exposition fait écho à celle du MaMa sur les photographes et la Révolution. Les deux expositions s'intègrent dans le cinquantenaire de l'indépendance dont la célébration prendra fin officiellement le 5 juillet prochain. Deux visites passionnantes à programmer cet été. -Film Pocket : à vos mobiles ! En vue de la préparation du concours de Film Pocket 2013, un atelier de formation et d'initiation sera organisé le jeudi 4 juillet à l'Institut français d'Alger, de 10 h à 18 h. Ouvert aux personnes âgées de 15 à 30 ans, cet atelier propose d'appréhender de manière ludique, et en une seule journée, la création d'un Pocket Film. Depuis l'écriture jusqu'au montage, chacun pourra envisager les différentes étapes de la réalisation de son film. Le groupe trouvera à la fois des apports théoriques sur la construction d'une image, les différents plans, etc. mais aussi des réponses très pratiques aux problèmes d'un tournage. Un livret reprendra tous les thèmes abordés. Cette formation sera assurée par Christophe Bédrossian qui, depuis plus de dix ans, anime des ateliers de réalisation vidéo auprès des jeunes et des adultes. La réalisation de petits films avec des caméras de poche ou un téléphone mobile connaît un grand engouement dans le monde. Il existe même des festivals qui lui sont consacrés. Les œuvres proposées sont étonnantes et, parfois, remarquables. -Ciné : bis Harraga Le film Harraga Blues, de Moussa Haddad, coproduction de la société Moussa Haddad Prod (MHP) et de l'AARC, avec le soutien du ministère de la Culture (FDATIC), qui a entamé sa sortie nationale le 17 juin à la salle El Mougar d'Alger, verra sa projection se prolonger au même lieu, du 1er au 7 juillet, annonce l'ONCI, gestionnaire de la salle. On ignore si cette prolongation est liée à la programmation de l'office, aux entrées insuffisantes ou, au contraire, au succès du film ? Le communiqué est silencieux sur ce point.