Le festival ayant une vocation internationale, certains artistes viendront du Maroc (Setati), de Tunisie (Saber Rebae), d'Inde (Bollywood Massala) et de France (Rim-K 113 et Kayna Samet). Le festival «Aïd El Krama», initié l'an dernier à l'occasion de la célébration du cinquantenaire de l'Indépendance, est prévu cette saison entre le 1er et le 07 juillet. Une troupe cubaine, Ny Salsa All Star, le chanteur Hakim Salhi et Caméléon, le groupe comptant parmi les grandes révélations de ces dernières années, animeront l'ouverture de la manifestation au Théâtre de Verdure. Une soirée non stop, celle du 4 au 5 juillet, est prévue avec un plateau varié comportant des artistes de toutes les générations avec les anciens tel Lamari ou Driassa et couvrant l'ensemble du territoire, un choix pour marquer cette date événement pour lequel on a également mobilisé des troupes folkloriques d'Oran, de Mostaganem et de Sidi Bel Abbès. Le festival ayant une vocation internationale, certains artistes viendront du Maroc (Setati), de Tunisie (Saber Rebae), d'Inde (Bollywood Massala) et de France (Rim-K 113 et Kayna Samet). Le programme comporte évidemment plusieurs chanteurs locaux dont les nouvelles révélations du festival de la chanson oranaise (Houari Messabih, Adda Abdelkader, etc.) qui seront accompagnés par l'orchestre de Kouider Berkane. Le programme a été rendu public hier lors d'un point de presse organisé par le maire d'Oran lui-même, accompagné par les responsables de la division culturelle et de l'office communal des arts et de la culture. Nouredine Boukhatem (P/APC) a profité de cette occasion pour annoncer certains projets qu'il compte faire aboutir dont, en lien avec l'événement, l'extension à cinq ou six mille places du Théâtre de Verdure Chakroun Hasni qui passera cet été, en attendant, de 3 100 à 3 600 places. Dans le même ordre d'idées, le même responsable a annoncé la rénovation de deux salles de cinéma El Marhaba (ex-Escurial) et El Feth (ex-Pygale). La première sera réservée aux projections et aux spectacles pour enfants dont on estime qu'ils n'ont pas ou peu d'espaces qui leur sont dédiés. «Nous avons bien sûr un programme d'animation mais notre but sera de favoriser la pérennité de la culture à Oran avec la mise en place de salles multifonctionnelles et d'ouverture vers le public des institutions déjà existantes comme le conservatoire ou le théâtre pour des manifestations continues et ce, en plus de la formation». Au sujet des dettes de la saison passée, une promesse a été faite pour dégager de l'argent graduellement afin de régler la situation des gens qui ont intervenu et qui n'ont pas été payés. La priorité sera, a-t-on spécifié, accordée aux artistes, notamment ceux qui sont dans le besoin. Ce festival sera en tout cas maintenu.