Après de bons et loyaux services, Nedjar Lahlali dit Djamel, qui a consacré plus de 30 ans à la balle au filet, ambitionne de rassembler à travers son jubilé, les anciennes gloires du volley ball sétifien et national (équipe nationale ainsi que les sélections de Bejaïa, Constantine et Sétif). La manifestation qui va certainement drainer la grande foule, se déroulera les 5 et 6 juillet à la salle omnisports du 8 Mai 1945, où Djamel a connu ses heures de gloire. Organisé par la direction de la jeunesse et des sports en collaboration avec certains opérateurs économiques qui ont répondu favorablement, le jubilé serait, dit-on, parrainé par le wali. Après avoir fait ses débuts au MTS (Madina Tarbaouia Staïfia), Djamel file tout droit vers l'ESS, la locomotive des sports à Aïn El Fouara. Sous la férule de ces deux grands entraîneurs Saïd Bendris et Mohamed Taguiche qui ont à l'origine des grandes conquêtes de la grande entente de feu el-Hadj Benabid, le longiligne Lahlali qui a fait, à l'instar d'autres volleyeurs, une profession attire l'attention des sélectionneurs nationaux. Ces derniers lui ouvrent les portes de l'EN. Sous le maillot vert, Lahlali participe de 1978 à 1987 (soit durant dix longues années) à 9 grandes manifestations (Jeux Africains, Jeux Méditerranéens, championnat d'Afrique des Nations et Championnat du monde promotionnel, pour ne citer que ces joutes). Sous le mythique maillot noir et blanc, Nedjar décroche deux titres de champion d'Algérie (1981 et 1985). Il a été aussi finaliste de la coupe d'Afrique des clubs. Ayant la balle au filet dans le sang, Djamel met par la suite la veste d'entraîneur qui lui a valu bon nombre de satisfactions. Pour les incommensurables services rendus au mouvement sportif national, Nedjar attend légitiment le retour de l'ascenseur. A l'instar de Nekaâ, Bouabdallah, Belbadar, Djemili, Laïb, Lagagna, Hamoudi, les frères Zitouni et les autres, Nedjar qui a gratifié l'antique Sitifis de très beaux instants, mérite une reconnaissance à la hauteur des sacrifices consentis.