La mésaventure d'un ministre L'article « La ponctualité d'un ministre », publié dans notre édition d'hier, a fait réagir le ministre de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire, Chérif Rahmani qui a, avec son coutumier fair-play, tenu à expliquer les raisons de son arrivée tardive à Sétif vers 14 h. Soit avec six heures de retard sur l'horaire (8 h) fixé initialement. Le représentant du gouvernement qui s'est présenté à 6 h du matin à l'aéroport d'Alger a été contraint de différer le déplacement pour tantôt une histoire de mauvaise météo, tantôt pour une panne technique. Ces « aléas » à l'algérienne qui ont en fin de compte fait poireauter le membre du gouvernement plus que les autres n'ont pas pour autant altéré l'ardeur et le dynamisme de Chérif Rahmani ayant ponctué sa virée sétifienne d'une intéressante et instructive conférence de presse. Une section syndicale au Centre national du registre du commerce Les travailleurs du Centre national du registre du commerce (CNRC) auront enfin leur section syndicale affiliée à l'UGTA. Selon une source proche de la direction du CNRC, le directeur général aurait donné son accord à l'élection d'une section syndicale UGTA, répondant aussi favorablement à une vieille revendication des travailleurs. L'ancienne section a été dissoute en 1994 et n'a jamais été renouvelée malgré les multiples démarches de l'Union territoriale de l'UGTA. Les changements récents à la tête du CNRC sont certainement à l'origine de cette décrispation entre la direction et les travailleurs. Des touristes allemands à La Casbah d'Alger Près de 400 touristes allemands ont effectué un circuit touristique dans la capitale. Ce jeudi 4 mai a été une journée exceptionnelle au port d'Alger, où a accosté le navire de croisière MS Amadza. Les passagers, majoritairement des Allemands, ont été reçus au port au son de la zorna, avec des hôtesses en tenues traditionnelles qui leur ont offert des dattes en guise de bienvenue. Seize bus ont été mis à leur disposition avec seize guides parlant allemand spécialement formés pour la nécessité de ce circuit organisé par Magic Tour d'Algérie et son partenaire de Malte MBL. Il faut croire peut-être que le tourisme commence à émerger du néant. Le petit-lait est-il un produit de luxe ? D'aucuns de ceux qui connaissant le processus de fabrication du petit-lait s'interrogent sur les raisons de la cherté de ce produit par rapport au lait. Celui qui croit savoir serait tenté de répondre que le lait est un produit de base, une matière première en quelque sorte, alors que le petit-lait est le produit d'une transformation nécessitant en conséquence une rémunération. Or ce que l'on perd de vue dans l'affaire, c'est que le leben est écrémé, c'est-à-dire qu'il perd une bonne partie de sa matière grasse qui, elle, sert à produire une plus-value du beurre et de la crème fraîche en l'occurrence. En clair, cela voudrait signifier que les propriétaires des laiteries sont des voleurs, puisqu'ils gagneraient deux fois dans l'affaire. Mais que nenni, répondrait le fiscaliste, c'est que le lait, produit à grande consommation, n'est pas soumis à la TVA, alors que le leben l'est à hauteur de 17% ! Et toc, les Algériens, grands consommateurs de petit-lait les vendredis qu'il y a couscous à la maison, ne savent pas qu'ils s'offrent un produit de luxe en consommant du petit-lait plutôt que du lait. Deux décès par noyade à Tipaza L'équipe de plongeurs de la Protection civile de Tipaza, à l'aide de son zodiac, avait déployé tous ses moyens pour récupérer les deux cadavres, qui flottaient sur une mer déchaînée, dans l'après-midi de vendredi dernier. Les deux victimes sont natives de la wilaya de M'sila. Mohamed A., un universitaire âgé de 23 ans, tandis que son ami, le nommé Mohamed R., est un commerçant âgé de 28 ans. Les deux hommes avaient pris beaucoup de risques, en s'aventurant sur cette partie de la côte, à proximité de l'ancienne fabrique de chaux, située à l'extrémité est de la corniche du Chenoua (Tipaza). Les chats sèment la panique à Collo Trois personnes ont été mordues, vendredi dernier, par un chat enragé à Collo. Habitant toutes le lycée de la ville, elles ont été transportées au centre hospitalier. Par mesure préventive, le lycée a été fermé hier pour permettre aux agents communaux de mener une véritable chasse au chat dans l'entourage immédiat. Selon des sources locales, l'opération a permis d'abattre le chat enragé et plus de vingt autres félins.