-Boulmerka abat ses entraîneurs La présidente de la section d'athlétisme des douanes d'Alger, Hassiba Boulmerka, vient de mettre fin aux fonctions de ses entraîneurs. Dans un courrier transmis aux services concernés (DJSLWA, FAA, LAA), la championne olympique du 1500 m à Barcelone, en 1992, a motivé cette décision à cause de son encadrement et de ses athlètes qui ont voulu lui retirer la confiance à la tête de la section. Encouragée par cette démarche par le DG des douanes algériennes Sid Ali Lebib, Boulmerka a fait preuve d'un grand « finish » pour remporter le conflit qui l'a opposée à son staff technique. Faut-il rappeler que la section d'athlétisme des douanes a été créée en septembre 2005. Une singulière célébration... à Sétif A Sétif, la commémoration des massacres du 8 mai 1945 n'a pas été à la hauteur de l'événement. La municipalité, qui est pourtant riche, n'a concocté qu'un indigent programme. « La feuille de route », qui n'a pas fait l'objet d'une large diffusion, n'a englobé que l'édition des traditionnels dépliants et d'une revue dépourvue de références. Les concepteurs d'un programme, « gonflé » par une course à la trottinette, un semi-marathon, une opérette, l'exhibition de VTT et d'autres activités n'étant pas à la dimension de cette date, sont le moins qu'on puisse dire, passés à côté. La capitale des Hauts-Plateaux, ce haut-lieu de la résistance ayant à l'instar d'autres contrées de ce pays fécond enfanté des preux, méritait mieux en ce jour de célébration. Les derniers survivants des massacres n'ont même pas eu droit à une petite collation. L'organisation d'un séminaire devant, une fois de plus, ouvrir les débats autour d'un massacre qui n'a pas, soixante et un ans après, divulgué tous ses secrets, a été mise de côté. Pour ce point précis, on ne doit surtout pas se cacher derrière l'alibi que les festivités officielles sont organisées, cette année, à Guelma. Cette singulière célébration n'a pas échappé à l'observation de nombreux citoyens avisés qui nous l'ont fait savoir, non sans une certaine amertume, empreinte parfois de colère... -Les dernières volontés d'un pied-noir Un pied-noir d'El Affroun, Robert Feutré, 78 ans, a pris contact avec nous pour émettre un vœu cher : faire publier avant sa mort une annonce classée qu'il enverrait « pour faire un dernier adieu à mon pays, à ma terre natale (qu'il n'a pas revue depuis 1962) à laquelle je suis resté très attaché. C'est à El Affroun que j'ai poussé le premier cri et respiré le premier air. Toute ma vie, j'ai eu mon village natal au cœur... » Tout, ou presque, du reste a été formulé dans un arabe dialectal parfait. Une langue qu'il a conservée intacte même s'il n'a jamais eu l'occasion en 44 ans de la parler. Sur le pommeau de sa canne, il a fait graver : « Soumati, d'abord ! Soumati, toujours ! » du nom d'une ancienne tribu d'El Affroun. Le septuagénaire a évoqué longuement et avec émotion des souvenirs algériens, passé en revue les lieux et les noms de ses camarades de classe, voisins et citoyens d'El Affroun dont bon nombre sont, aujourd'hui, décédés. Un autre pied-noir du même âge, Jacques Cuesta, aussi nostalgique de son village natal et qui parle, lui aussi, l'arabe avec l'accent paysan de la région (Oued Djer, El Affroun) a donné un nom à son chalet savoyard : El Affroun en lettres capitales. -Un don des Amis de dessin pour Djanet Un important lot d'équipements socioéducatifs a été offert par l'association des Amis de dessin de France, par le biais de l'association algérienne Dessin, aux enfants de la commune de Djanet, dans la wilaya d'Illizi, a indiqué le président de l'association culturelle Tahamat de Djanet. Le don, livré récemment, est composé de livres scolaires, de micro-ordinateurs, d'effets vestimentaires, de jouets, de chaises roulantes pour handicapés et de plusieurs cannes pour non-voyants. Il sera destiné particulièrement aux enfants des localités enclavées de la région. -Une ancienne forteresse coloniale L'APC de Boghni compte récupérer une ancienne forteresse coloniale, située au centre-ville, afin de la restaurer et de l'aménager, sous condition de la confirmation par une étude de la faisabilité du projet, en centre culturel multifonctionnel, prévoyant notamment la création d'une bibliothèque municipale, d'une médiathèque, d'un musée et d'une salle de conférences. -Une enseignante décède dans un accident à Sidi Bel Abbès Une enseignante a trouvé la mort sur le coup et deux autres grièvement blessées dans un accident de la route, survenu hier près de Bebouche, sur la route reliant Sidi Bel Abbès à Sfisef, apprend-on de source hospitalière. La collision entre un véhicule de transport collectif de marque Peugeot Karsan et un véhicule léger roulant en sens inverse est à l'origine de ce sinistre. Le véhicule de transport collectif transportait, indique-t-on, des enseignantes exerçant au technicum de Sfisef qui s'apprêtaient à regagner leur foyer.