60 logements, sur les 100 unités prévues initialement, seront distribués ces jours-ci à Mouzaïa. L'APC de Mouzaïa avait refusé, dans un premier temps, conjointement avec la daïra de la distribution, ce quota car jugé insuffisant par rapport à la forte demande et la situation des habitants du bidonville de la cité Kaddour Benaïchoua», souligne Mohamed Achour, président de l'APC de Mouzaïa. A noter que cette commune avait bénéficié d'un quota de 100 logements au site de Sidi Madani, avant que 40 logements ne soient transférés, par décision du wali, au profit de la commune de La Chiffa. Des 200 familles, habitant dans des baraques construites sur le terrain de football de la cité Kaddour Benaichouba, 14 quitteront leur habitation précaire pour aller s'installer à la cité Sidi Madani. Les autres devront attendre la réception du projet des 200 logements de type socio-locatifs, situés à côté du château d'eau du centre-ville de Mouzaïa. «Les travaux de réalisation de ces logements sont à l'arrêt depuis sept mois, d'où le retard accumulé pour leur acquisition», argumente M. Achour. Enfin, 25 familles de la cité Lamri attendent, elles aussi, de déménager afin de libérer les lieux pour la concrétisation d'autres projets. Les Moudjahidine mécontents Dans une correspondance datée du 7 juillet 2013, adressée au ministre de l'Habitat, au secrétariat national de l'Organisation des moudjahidine et au wali de Blida, et dont El Watan détient une copie, le secrétaire de l'Organisation des moudjahidine de la commune de Mouzaïa s'insurge contre le chef de la daïra pour avoir exclu le représentant de cette organisation de la commission chargée de l'étude des dossiers des demandeurs de logements et de la confection de la liste des bénéficiaires. Il explique que le chef de la daïra et le président de l'APC de Mouzaïa ont transgressé sciemment la procédure administrative en vigueur, relative à l'étude et à l'attribution de logements sociaux. Ahmed Benali Abdelkader, le représentant local des moudjahidine, s'interroge sur les tenants et les aboutissants de cette mise à l'écart. «Les moudjahidine de la commune de Mouzaïa demandent au chef de la daïra des explications, justifiant sa décision de notre marginalisation de ladite commission», réclame notre interlocuteur. 60 logements, sur les 100 unités prévues initialement, seront distribués ces jours-ci.