-Irak : al Qaîda en Irak a revendiqué, hier, les spectaculaires attaques contre deux prisons à Baghdad et dans ses environs, dans un communiqué diffusé sur un site internet. «Plus de 500 moujahidine ont été libérés» lors de cette opération «planifiée depuis des mois contre deux des principales prisons» du pays, affirme le communiqué publié par l'Etat islamique en Irak et au Levant sur le site djihadiste Honein. Des groupes armés ont monté de spectaculaires attaques dans la nuit de dimanche à lundi contre la prison de Taji, au nord de Baghdad, et celle d'Abou Ghraïb, dans l'ouest de la capitale. Les autorités recherchaient activement hier les centaines de prisonniers évadés dont certains hauts responsables d'Al Qaîda. -Allemagne : «Tard, mais pas trop tard»: 68 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, la traque aux derniers criminels nazis est relancée en Allemagne par une campagne d'affichage. Les affiches, placardées hier, montrent une photo en noir et blanc de l'entrée du camp d'extermination nazi d'Auschwitz-Birkenau, sous le titre «Opération dernière chance». La campagne, prévue dans les grandes villes du pays, a été lancée par le centre Simon-Wiesenthal, l'ONG qui notamment établit chaque année une liste des anciens bourreaux du Troisième Reich les plus recherchés. «Des millions d'innocents ont été assassinés par des criminels nazis. Quelques-uns des auteurs sont libres et en vie! Aidez-nous à les faire comparaître devant la justice», peut-on y lire. L'opération vise à découvrir de nouvelles affaires dont les autorités n'ont jusqu'ici pas eu connaissance, selon l'ONG Simon-Wiesenthal. -Philippines : les Philippines, archipel de 90 millions d'habitants (15% de musulmans) à forte majorité catholique, ont annoncé, hier, l'interdiction par décret du port du voile en classe aux enseignantes musulmanes. Ce décret ne s'applique pas aux écolières qui pourront rester voilées pendant les cours et porter lors des séances de sport une «tenue appropriée» au respect de leur foi. Les enseignantes musulmanes peuvent porter leur voile en dehors de la classe mais doivent se découvrir pendant les leçons. Cette mesure permet «une bonne identification des enseignantes par leurs élèves et renforce ainsi la relation enseignant-élève», assure le texte. Il ajoute que l'absence de voile garantit un meilleur apprentissage du langage, car celui-ci s'opère en partie grâce à la «lecture sur les lèvres».