Avec la participation du bâtonnat des avocats de la région de Médéa, le centre universitaire de Djelfa (CUD) a organisé deux journées d'étude, les 10 et 11 mai, sur les nouveaux amendements apportés aux lois fondamentales algériennes. En ouverture, le bâtonnier Menad a présenté un exposé sur la charte pour la paix et la réconciliation nationale au cours duquel des explications ont été données au fur et à mesure de son intervention. Les docteurs Mokhtari du barreau de Djelfa et Azri, doyen de la faculté de droit à Biskra ont fait respectivement des communications sur le code civil ainsi que sur le code de la nationalité et les règles en matière de responsabilité civile. Le professeur Bendaoud de l'université d'Oran a, quant à lui, choisi le thème de l'heure, en l'occurrence le code de la famille qui a suscité beaucoup d'intérêt chez les étudiants. La deuxième journée a vu l'entrée en lice de Me Brahimi Aïssa, membre de la commission des affaires juridiques et administratives à l'APN, qui a passé en revue les modifications de la loi pénale, notamment les assouplissements à ce qui a trait aux infractions économiques qui ne relèveront plus des juridictions criminelles. Les docteurs Ouhaiba, conseiller du garde des Sceaux, Belkhider, maître de conférences à l'université d'Alger et Chitour Jelloul de l'université de Biskra, ont développé tout à tour les amendements du code de procédure pénale, les baux commerciaux et sociétés commerciales et enfin, les nouvelles mesures en matière d'émission de chèques. En fin de cession, Boujnida et Benalia du CUD se sont chargés du volet lié aux mutations opérées dans l'administration et la justice. Cette rencontre a participé incontestablement à une meilleure compréhension des nouvelles règles introduites dans le domaine des lois et ce, grâce à des interventions de qualité ponctuées de débat enrichissants.