Le directeur de la CCI des Ziban limogé En début de semaine, le directeur de la chambre du commerce et de l'industrie (CCI) des Ziban, Larbi Bouali, a été démis de ses fonctions et remplacé, au pied levé, par le chef d'un service de la CCI de la wilaya d'Oued Souf, a-t-on appris d'un collectif de travailleurs de cette instance. Ceux-ci sont abasourdis et consternés par «ce limogeage inattendu et non motivé, portant atteinte à un cadre intègre dont les bilans sont positifs.», soulignent-ils. Allant plus loin, ils supputent que le dirigeant en question paie le prix de conflits internes existant au sein des différentes administrations de cet organisme, dépendant du ministère du Commerce. Selon eux, le prétexte officieux de la destitution de leur directeur est le fait qu'il a laissé Rebecca Hulz, directrice de la CCI algéro-allemande, fondée pour promouvoir la coopération et les échanges interprofessionnels entre les deux pays, dévier de son programme officiel, lors d'une visite effectuée à Biskra au mois de mai dernier. Ils racontent qu'après une conférence sur le mode de développement de l'industrie agroalimentaire, la responsable allemande avait été conviée par le président de la CCI des Ziban à une virée vers l'oasis d'El Hadjeb, à 10 km à l'ouest de Biskra, pour y rencontrer des opérateurs économiques et des producteurs de dattes et de fruits et légumes. Une louable initiative, précisent nos interlocuteurs, mais il n'en demeure pas moins selon leurs dires que, «cette escapade d'affaire était non-conforme au programme officiel tracé de longue date.» Ayant eu vent de cette entorse aux usages et mesures règlementant les activités auxquelles prennent part les étrangers sur le sol national et craignant le pire, les services de sécurité s'étaient même placés en état d'alerte pour retrouver l'hôte de Biskra et la ramener au bercail. « Est-ce la raison ayant poussé la tutelle à nommer un autre directeur pour la CCI des Ziban ou ce mouvement cache-t-il d'autres visées ? » s'interroge-t-on. De son côté, le principal intéressé ne semble pas vouloir s'en tenir là. Dans quelques jours, il compte bien aller défendre son cas devant le ministre du Commerce et demander la cause de son évincement inexpliqué. Deux enfants morts dans deux accidents Mardi après-midi, un enfant âgé de 4 ans a été mortellement percuté par une voiture de marque Peugeot 404 dans un quartier de la commune de Lioua, a-t-on appris de sources fiables. Le corps sans vie de la victime a été déposé à la morgue de l'hôpital de Tolga, tandis que le conducteur du véhicule, accusé d'homicide involontaire, a été placé en garde à vue au siège de la sûreté de la daïra en attendant sa comparution devant un juge, est-il précisé. Hier, un autre enfant, âgé de 7 ans, a perdu la vie alors que sa sœur de 11 ans a été grièvement blessée dans un autre accident survenu sur la route reliant Chetma à Sidi Khellil, à 15 km à l'est de Biskra. Ils étaient en compagnie de leur père à bord d'une Peugeot 301 qui a brusquement dévié de la route et s'est renversée sur le bas coté pour des raisons encore indéterminées. Le conducteur est sorti indemne, est-il précisé. Les jeunes victimes ont été prises en charge par l'hôpital de Sidi Okba. Les services de sécurité ont ouvert une enquête. Perturbations de la connexion au réseau d'Internet Depuis quelques jours, la connexion à Internet connaît d'importantes perturbations à travers de nombreuses communes la wilaya de Biskra, y compris le chef-lieu. «Déjà depuis le début du Ramadhan des pages, des programmes et des sites de réseaux sociaux avaient du mal à s'ouvrir tant le débit est faible», se plaignent des internautes, dont le nombre est de plus en plus important. S'étant profondément enraciné dans le quotidien de tous, cet outil de communication, d'information et de travail est devenu aussi indispensable pour les individus que pour les familles. Et les longues déconnexions, sans préavis de l'opérateur national, ni remboursements ou système de compensation des heures perdues bien que celle-ci soient prépayées, en irritent plus d'un. «L'année dernière, ce sont les coupures du courant électrique qui nous ont empoisonné la vie, cette fois, ce sont celles de la connexion. Pourquoi faut-il qu'il y ait toujours une chose qui cloche chez nous ?», renchérit un jeune homme.