Un vibrant hommage a été rendu jeudi après-midi à Bachir Hadj Ali à l'occasion du 15e anniversaire de la disparition (le 9 mai 1991) de celui qui a été le premier secrétaire du Parti communiste Algérien (PCA). Une demi-journée d'étude a ponctué les retrouvailles, dans la salle de la fondation Freidrich Ebert, sur les hauteurs d'Alger, de plusieurs de ses camarades dont certains ont été de proches compagnons, comme sa campagne Lucette Hadj Ali ou Ahmed Akkache (80 ans aujourd'hui). Deux facettes de cette figure de proue du militantisme algérien ont fait l'objet de communications. Le sociologue Hassen Remaoun a donné une conférence intitulée « Bachir et la vie politique en Algérie ». Toujours dans ce cadre, Ahmed Akkache a fait un témoignage bouleversant, non seulement sur les combats menés par Hadj Ali, mais également sur cette longue période de luttes pour l'indépendance et pour l'émancipation sociale des Algériens. La deuxième facette portant sur « l'amoureux des arts et des lettres » a vu les interventions de Nadjet Khadda « propos sur la culture », Ismaïl Abdoun « poésie et engagement : mémoire clairière » et enfin Nasreddine Baghdadi « Le chaabi vu par Bachir Hadj Ali ». Des poèmes de ce militant communiste qui était aussi écrivain, poète et musicologue, ont été lus avec émotion par Souad Inal. Réda Doumaz a agrémenté l'après-midi par des chansons chaâbi à la mémoire du disparu.