Photo : Slimene S.A. La fondation du 8-Mai-1945, depuis son institution par le regretté Bachir Boumaza en 1990, et l'organisation par la même, au mois de mai, du premier séminaire international placé sous le signe de « Crime de guerre, crime contre l'humanité » et comme chaque année depuis, à la même période, commémore les massacres du printemps 45, à travers le pays. Les escales de ce mois de mai ont débuté déjà au mois d'avril écoulé. La fondation ainsi déjà marqué cet événement historique le 18 avril dernier à travers un séminaire organisé à Ksar Chellala, avec la participation de spécialistes de l'histoire, d'universitaires. Une des haltes de ce printemps historique qui a vu aussi la population sortir dans la rue clamer l'indépendance de l'Algérie en cette année 1945. Le 1er mai, les initiateurs de cette pensée plurielle qui s'étale sur plusieurs jours, à l'image de cette date qui comprend tout le mois de mai dans toute l'Algérie, avec ce point culminant de Sétif, Guelma et Kherrata, a été marqué à Alger dans la salle de cinéma Algéria, autour d'une conférence sur cette journée inaugurale de mai. En ce jour international des travailleurs, la capitale a vu aussi une manifestation s'y dérouler en 1945, comme un prélude au 8 du mois. Le 5 mai, Tizi Ouzou a célébré l'événement avec une journée d'étude portant sur le thème « De la colonisation à la décolonisation », organisée en collaboration avec la direction de la culture de la ville des Genêts, animée par l'universitaire en droit, Abdelkader Kacher. Alors que d'autres spécialistes en histoire de la trempe de Souilah Boudjemaâ, Youcef Ferhi…, ont eu à intervenir sur « La communication dans son aspect juridique. » A Sétif, le 7 mai verra la baptisation d'une grande avenue principale de la ville du nom de Bachir Boumaza en hommage à l'œuvre colossale laissée par le père de la fondation du 8-Mai-1945. Le lendemain, 8 mai, Sétif abritera un séminaire à l'université Ferhat Abbas, qui porte sur «Les camps de concentration à l'époque coloniale » Quant à Guelma, dernière halte de cette commémoration de mai 2010, inscrite au programme de la fondation, deux jours, les 9 et 10, sont inscrits à l'université avec de nombreuses communications assurées par plusieurs universitaires, chercheurs et spécialistes en histoire. Un hommage particulier sera rendu à Nicole Dreyfus, avocate des militants du FLN décédée le 11 février dernier.