La localité d'Oued Tlélat a également bénéficié d'un programme de 3 000 logements sociaux, une bouffée d'oxygène face à une demande de plus en plus importante. Après deux ans d'attente, les bénéficiaires des pré-affectations de 2011 d'Oued Tlélat voient le bout du tunnel. Effectivement, un quota de 600 logements sociaux sera distribué vers la fin de décembre ou au plus tard début janvier. Cinq cents bénéficiaires seront relogés dans la commune mère alors que les 100 restants le seront dans la localité de Toumiat. Les services de la daïra doivent, d'ici là, ficeler toutes les procédures administratives afin de distribuer ces logements sociaux. Même si cette formule de réservation a été adoptée en vue de rassurer de nombreux demandeurs de logements, certains confirment avoir trop attendu pour que ces projets se réalisent. Les responsables de la daïra ont appliqué, dans le cadre de cette opération de relogement, la loi conformément au décret présidentiel en écartant toute personne ne répondant pas aux conditions d'éligibilité. La liste des bénéficiaires a été étudiée et passée au peigne fin par la commission de daïra chargée du dossier. Par ailleurs, la localité d'Oued Tlélat a également bénéficié d'un programme de 3000 logements sociaux, une bouffée d'oxygène face à une demande de plus en plus importante. L'assiette destinée à la réalisation de ce projet a été désignée. Rappelons que plus de 200 bénéficiaires de décisions de pré-affectations ont été relogés ces derniers mois, au niveau des 1500 logements de Gdyel. La première tranche a touché le bidonville situé à la frange maritime dans le secteur urbain d'Es-Seddikia. Le second relogement a ciblé, cette semaine, les 168 familles de Calo, Téléphérique et Magenta. Ces décisions ont été attribuées dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire et la lutte contre les constructions illicites. Dans ce cadre, 16 000 dossiers ont été soumis à vérification par le fichier national au niveau de la wilaya d'Oran. L'enquête a permis de débusquer 439 demandeurs qui n'ouvraient pas droit au logement social car ces derniers avaient déjà des biens immobiliers. Sur les 439, 250 demandeurs domiciliés au chef-lieu de la commune d'Oran avaient bénéficié dans le passé de logements ou d'aides de l'Etat.