Pour la première fois, la ville d'Oran accueille le 28 septembre un semi-marathon international. Pour les grands sportifs comme pour les débutants, la course à pied est un sport simple à pratiquer et bon marché. El Watan Week-End vous donne les bons conseils. «Il y a de plus en plus de courses organisées aujourd'hui en dehors des ligues», affirme Abdelmajid Rezkane, de Sport Events International, une entreprise organisatrice des principales courses à pied du pays. L'homme est expérimenté. Ancien athlète et ancien cadre du sport, il sait que la démocratisation de l'activité physique passe par l'organisation d'événements spéciaux. «C'est convivial, et puis, on n'est pas obligés de chercher le chronomètre», explique-t-il. Naïm, 31 ans, coureur régulier, confirme : «Participer à des courses, des challenges, est très motivant.» Dans le pays, la pratique de la course à pied se démocratise doucement. «Il y a plus de gens qui courent qu'autrefois. Les gens adhèrent», estime Abdelmajid Rezkane. «Ca permet de trouver un équilibre, d'être en bonne santé et ça ne coûte pas cher», pense de son côté Raouf Sari, du Alger Running Club. Bouchra, 28 ans, est une sportive régulière, mais la gymnastique en salle et la natation ne lui suffisaient plus. «J'ai un tempérament stressé, la course me permet de tout oublier», explique-t-elle. Mais en terme de santé publique, il reste des progrès à faire. «Pour la Foulée des gazelles par exemple (une course de 5 km pour les femmes qui a lieu à Alger au mois de mars, ndlr), nous atteignons à peine le millier de participantes. A Paris, ce type de course réunit 25 000 personnes», déplore Abdelmajid Rezkane. Pourtant, la course à pied est bonne pour votre santé. «Cela développe les capacités cardio-musculaires, réduit les risques de problèmes de tension et de diabète», affirme le docteur Nourredine Arezki, spécialiste de la médecine sportive à Alger.