-Accidents de la circulation : 10 morts et 347 blessés en une semaine Dix personnes sont mortes et 347 autres ont été blessées dans 300 accidents de la circulation enregistrés du 8 au 14 octobre, a indiqué hier un bilan de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). Selon la même source, une baisse du nombre d'accidents (-4) par rapport à la semaine précédent, a été enregistrée. Le nombre de blessés a également enregistré une baisse (-8) alors que le nombre de décès a connu une hausse (+3). Par ailleurs, ces accidents surviennent notamment dans les zones urbaines où le facteur humain reste à l'origine de 96,66% des cas, notamment l'excès de vitesse, le non-respect de la distance de sécurité, les dépassements dangereux et la négligence des piétons. La wilaya d'Alger vient en tête avec 21 accidents, suivie de Constantine (17) et de Tiaret (12). La DGSN appelle les usagers de la voie publique au respect du code de la route. -Coopération : arrivée à Alger du ministre burkinabé des Affaires étrangères Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale du Burkina Faso, Yipene Djibril Bassole, est arrivé hier à Alger pour une visite de travail à l'invitation de son homologue algérien, Ramtane Lamamra. M. Bassole a été accueilli à son arrivée à l'aéroport international Houari Boumediène par M. Lamamra. «Cette visite offrira aux deux chefs de la diplomatie l'occasion d'examiner l'évolution des relations bilatérales entre l'Algérie et le Burkina Faso ainsi que les perspectives de leur développement», a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Elle permettra également aux deux ministres d'aborder la situation qui prévaut au Sahel, particulièrement au Mali, à la lumière des derniers développements intervenus dans ce pays et dans la sous-région, a précisé la même source. -Maldives : l'UE demande l'organisation «sans délai» de la présidentielle L'Union européenne a demandé hier la convocation «sans délai» de l'élection présidentielle aux Maldives, après le report in extremis du premier tour prévu pour samedi. «Je suis profondément préoccupée du fait que l'élection présidentielle aux Maldives n'ait pas pu de nouveau se tenir et que la commission électorale ait dû interrompre son travail après l'intervention de la police», a déclaré dans un communiqué la représentante de l'UE pour les Affaires étrangères, Catherine Ashton. «Si le processus démocratique reprend son cours, une nouvelle date doit être fixée sans délai pour que le peuple des Maldives puisse choisir librement un nouveau Président d'ici le 11 novembre, conformément à la Constitution», a ajouté Mme Ashton. «L'UE réaffirme sa confiance dans l'impartialité et l'efficacité de la commission électorale.» Soulignant que «les élections ne peuvent pas se tenir avec succès si le processus est interrompu de façon répétée par des décisions de justice», l'UE assure que les autorités chargées du respect de la loi et de l'ordre «doivent faciliter le processus démocratique». Les habitants des Maldives auraient dû être appelés à voter samedi pour élire leur Président mais le scrutin, jugé illégal, a été reporté in extremis, tous les candidats n'ayant pas approuvé les listes électorales, selon la police qui invoque un arrêt de la Cour suprême. L'ex-président Mohamed Nasheed, favori de la présidentielle, a réclamé hier la démission du président sortant et l'organisation d'un nouveau scrutin.