- Accident mortel à Tindouf La RN 50 reliant Tindouf à Béchar enregistre, en l'espace de quelques jours, une nouvelle victime de la circulation. Ce jeudi, apprend-on, un véhicule 4x4 de marque Nissan s'est renversé du côté de la ville de Abadla, entraînant la mort d'un des trois passagers. Les deux autres blessés ont été évacués vers l'hôpital où ils ont été gardés en observation. On ignorait, jusque dans la matinée du vendredi, les circonstances exactes de cette deuxième tragédie. Pour rappel, il y a une dizaine de jours, un véhicule de transport des voyageurs assurant la desserte Tindouf-Hassi Khebi s'est renversé sur cette même route, causant deux décès, dont le conducteur, et plusieurs blessés parmi les passagers. - Cours de soutien pour les élèves démunis Le commissariat de wilaya des S M A, service des pionniers, a lancé durant le mois de février une opération de cours de soutien au profit des élèves démunis des classes de terminale et de sixième. A l'école Emir Aek, ce sont près de 30 enseignants qui se sont portés volontaires pour enseigner gratuitement à quelque 220 élèves de terminale, représentant 7 unités (3 classes de lettres, 3 pour les scientifiques et une classe de génie civile). « Les élèves vont profiter de quelque 10 heures d'enseignement par semaine, ce qui sera un plus pour une meilleure acquisition du programme », nous confie un enseignant. A l'école Ibn Badis, les 176 élèves du primaire, encadrés par 12 enseignants bénévoles, profiteront de ces cours pour augmenter leur chance de réussite à l'examen d'entrée en première année moyenne. - Une famille dans les toilettes Le chef d'une famille de six membres, vivant cloîtrée dans une toilette publique sise à Zemmoura, wilaya de Relizane, crie à qui veut entendre les conditions déplorables dans lesquelles il vit lui et ses enfants. « Cette situation a beaucoup traumatisé mes enfants au point qu'ils refusent de rejoindre l'école », lit-on dans sa correspondance adressée au président de la République et dans laquelle il précise que toutes ses tentatives auprès des responsables locaux sont restées lettres mortes. Même en affichant la liste des bénéficiaires des logements sociaux, son cas a été ignoré en dépit de la correspondance du wali appelant le maire à le prendre en considération. « Y a-t-il vraiment un cas plus social que le mien ? », se demandera t-il.